L’Etat recense les besoins
Lundi, la sous-préfète d’Argentan, représentante de l’État, a rencontré les élus de Domfront-en-Poiraie, ainsi que l’entreprise Etna. Le but, pour Cécile Zaplana, était de connaître les besoins de la commune nouvelle et de voir comment l’Etat pouvait l’ai
Domfront-en-Poiraie. « 2017 a été une année de travaux importants », amorce Bernard Soul, maire de Domfront-en-Poiraie. « Ils ont permis la revitalisation du centre-bourg et sont aujourd’hui terminés ». Donc, dans quelles directions les efforts de 2018 doivent-ils être à présent menés ?
Tour de table
Un tour de table est réalisé, et les différents élus s’expriment, chacun dans leur partie. « Dans le centre, nous avons l’espace d’un ancien garage ainsi que celui d’un Coccimarket. Avec notre équipe, nous nous demandons notamment si nous ne pourrions pas créer des espaces culturels dans ces sites », commence l’un d’eux.
« Il nous faudrait des commerces passerelles, rue SaintJulien », propose un autre. « Il y a aussi un autre projet qui mérite une rénovation. C’est la salle Maurice Tencé. Elle a 60 ans, et elle est vétuste, mais très utile. Il nous faudrait 2,5 millions d’euros pour la mettre aux normes, et l’agrandir ».
Au fur et à mesure, deux axes plus importants que les autres se dégagent, même si tout est lié : l’industrie et le tourisme. Ces deux axes, aux dires de nombreux élus, devant la souspréfète, doivent être aidés en priorité.
Si les besoins demandés par les élus ont souvent pris la forme de subventions, d’autres ont demandé que l’administration soit simplifiée, en ce qui concerne le millefeuille administratif, et les multiples couches de hiérarchie et de services. Entre arrondissements, Cdc, communes, communes nouvelles, circonscriptions, nombreux sont ceux qui se demandent qui fait quoi, concrètement, et s’il est bien utile d’avoir un si grand nombre de couches.
La sous-préfète et ses deux chargées de mission ont noté l’ensemble des desiderata. « Nous avons fait notre liste de courses », glisse-t-elle.
Qu’en sera-t-il fait ? « Il sera étudié la possibilité ou non d’actionner différents dispositifs de financement (DETR, Fonds de Soutien, fonds de l’ADEME, de la DREAL, de la DRAC) en face pour les concrétiser ».
L’importance des projets, en regard de ceux de l’ensemble de l’arrondissement, mais également en regard de leur utilité locale, sera évaluée. « Je préfère mettre l’accent sur des actions qui en valent vraiment la peine plutôt que de mettre plein de petits pansements sur des jambes de bois », a-telle notamment confié.
« En tant que sous-préfète, dans d’autres secteurs en France, je peux constater que l’Orne, et cet arrondissement, en l’occurrence, bénéficient d’un grand nombre de pépites, que ces pépites soient des entreprises ou des sites touristiques, mais qu’il n’y a pas malheureusement assez de mises en réseau », conclutelle. « Dommage car l’attractivité pourrait augmenter en agissant sur ce problème en particulier ».
Au terme de cette rencontre, et avant une visite chez Etna France, Cécile Zaplana a donc terminé en assurant que l’État allait apporter son appui, notamment sur cette difficulté précise liée à la communication et à l’absence de mise en synergie des collectivités et partenaires entre eux.
L’appui de l’Etat