Joaquim Pueyo crée un conseil consultatif citoyen
Le député Joaquim Pueyo a fait le point en ce début de janvier 2018.
Il a notamment annoncé la création d’un conseil consultatif citoyen (CCC). Le but est de « travailler sur des thèmes, recueillir des avis ».
Un CCC avec « des citoyens volontaires », recrutés « sans barrières ». Il veut « animer des débats d’idées ». Les réunions seront publiques.
Celui qui laboure le terrain depuis trois décennies veut rester à l’écoute du terrain, et donc éviter « l’entre-nouisme » cher aux élus.
Il a d’ailleurs ouvert une nouvelle permanence où il reçoit sur rendez-vous ; quelquefois, c’est son assistante parlementaire, Vanessa Bournel, qui reçoit les habitants(1).
Celui dont les comptes de campagne (législative) ont été validés rappelle son action nationale : l’Europe et sa Défense (« elle passe aussi par la sécurité »), l’Europe et ses jeunes, le climat et l’environnement (« les contraintes européennes sont positives »). Il est pour l’interdiction du glyphosate dans les trois ans à venir.
L’élu Nouvelle Gauche (« mais je suis pragmatique »), bon petit soldat de la politique Hollande, n’a pas voté contre le budget des Armées : « Feraiton mieux ? Non ».
Il évoque les agressions antipoliciers : « la Police de proximité, c’est intéressant… s’il y a des moyens ».
Au rayon local, il accorde beaucoup d’attention à la Santé et regrette qu’Alençon et Bagnoles ne soient pas zones prioritaires. Selon lui, il faut tenir compte de l’âge des praticiens en poste à Alençon et du côté thermaliste au pays d’Andaine.
Il souhaite « que soient aidées les exploitations qui ne sont pas bio mais pratiquent néanmoins une agriculture vertueuse ».
Au chapitre des Collectivités locales, « tout ne doit pas aller aux métropoles ». Il plaide pour une attention accrue aux villes moyennes en souffrance, Alençon par exemple, et pour la mobilité (lignes ferroviaires Caen-Tours et Paris-Granville, navettes supplémentaires entre Alençon et le Mans).
Il assure qu’ « on ne touchera pas à l’antenne universitaire » d’Alençon-Damigny.
Enfin, il lance un avertissement à Emmanuel Darcissac : « si certains veulent créer des fissures entre Communauté urbaine et Ville d’Alençon, ce serait une erreur politique majeure ».
Trois décennies Fissures
au 61, rue Balzac à Alençon. Tél. : 02 33 26 44 23.