Marine Le Pen vote pour un changement radical du FN
Suite à sa défaite à la présidentielle de 2017 et dans le cadre d’une tournée de douze dates engagée en vue de la refondation totale du Front National, Marine Le Pen s’est déplacée, dimanche 7 janvier, au local ornais de permanence du parti, à Alençon.
La femme politique a d’abord annoncé son souhait de rencontrer « les forces vives du FN », avant de détailler les prochains combats et modifications prévus au sein de la structure d’extrême droite. « Nous voulons une refondation en lien avec nos adhérents. J’ai d’ailleurs engagé ce changement, en 2011, dès mon arrivée. Dans ce but, un questionnaire, dont le dépouillement est en cours, a été proposé aux sympathisants du parti. 27 000 réponses auraient été collectées, soit un taux de retours « incroyable ».
« Nous avons créé ce questionnaire afin de connaître l’avis des Français ». Dans cette liste de 80 interrogations, une question sur le changement de nom du parti cristallise les attentions. Marine Le Pen, elle, juge cette modification nécessaire. « Si nous changeons le Front National, nous devons aussi changer son nom. Le parti doit achever sa mue pour se donner des chances de victoire », a-t-elle jugé, chassant une possible nostalgie mais laissant ce choix à ses partisans.
Élections futures
Après le congrès du parti programmé dimanche 11 mars, l’objectif de Marine Le Pen est donc de « faire du FN un parti de gouvernement ».
Mais le FN se prépare déjà aussi aux prochaines élections municipales. « Notre implantation locale est une priorité », a-t-elle confié, souhaitant notamment s’appuyer sur ses maires, sans oublier de citer les échéances régionales et européennes.
« Les défaillances »
Marine Le Pen a également tenu à rappeler les combats futurs du Front National. « Nous continuerons de pointer du doigt les défaillances gouvernementales actuelles. Nous chercherons encore à gagner l’Europe et à favoriser le choix de la nation. Nous serons toujours le mouvement de protection des Français ».
Enfin, elle n’a pas hésité à tancer Emmanuel Macron, Président de la République. « Nous réfléchissons à de nouvelles alliances nationalistes face au chef des mondialistes », a-t-elle indiqué, évoquant son engagement contre la loi travail, le terrorisme et l’insécurité ambiante.
80 interrogations
Finalement, Marine Le Pen s’est dirigée du côté d’Essay pour un discours devant 500 militants (selon les chiffres du FN), venus des cinq départements normands, de la Sarthe et de la Mayenne.
Essay
« poursuite de la modernisation de la ligne ferroviaire Paris/Granville, mais aussi