Les parents se mobilisent pour sauver leur école
Créé voilà près de 30 ans, avec une classe dans chaque commune, le regroupement pédagogique intercommunal BouChaRa (Boulay-les-Ifs, Champfrémont, Ravigny) est aujourd’hui menacé.
L’inspection académique a informé les maires de ces trois communes qu’un poste d’enseignant allait être supprimé à la rentrée prochaine. En cause, les effectifs en baisse (53 enfants cette année, 47 attendus pour septembre 2018). Mais cette surpression équivaut à la fermeture d’une école. « Il resterait alors deux classes pour accueillir tous les enfants, soit quatre niveaux par classe » résument les représentants des parents d’élèves.
Pétition
Mercredi 3 janvier, ils avaient convié tous les parents à la salle des fêtes de Ravigny. Objectif : envoyer une pétition à l’inspection académique afin qu’elle revoie sa position. « La commission départementale doit se réunir le 12 janvier. Notre pétition doit leur être parvenue avant. À ce jour, nous avons déjà plus de 160 signatures ».
Une position purement comptable ne devrait, à leurs yeux, pas entrer en ligne de compte pour les petites écoles rurales. « De plus avec deux classes, il sera impossible de prendre de nouveaux élèves en cours d’année. Ce qui serait complètement absurde… Comment attirer de nouvelles familles dans ces conditions ? » Les parents d’élèves évoquent aussi la nouvelle dynamique qui s’est mise en place avec l’arrivée d’un nouvel enseignant à Ravigny après plusieurs remplacements compliqués, « tout cela est remis en cause ».