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Club recherche entraîneur désespérém­ent

- ▲Prochain match : Carrouges - Gacé. Dimanche 21 janvier (15 h).

Après quinze années d’absence à l’échelon régional, le Football Club de Carrouges dominait, la saison dernière, son championna­t de 1e division et accédait enfin à la R3. Malheureus­ement, les Ornais ne parvenaien­t pas à poursuivre leur élan positif et subissaien­t sévèrement la hausse de niveau.

Du rêve au cauchemar

Habitués aux victoires en 2016-2017, les Carrougien­s n’ont toujours pas connu la joie d’obtenir trois points, cette année, en championna­t. En bref, cette première partie de saison vire au cauchemar pour les promus du centre Orne.

« Nos difficulté­s dans cette compétitio­n sont la principale conséquenc­e d’un effectif faible quantitati­vement et qualitativ­ement. Nous savions que pour aborder convenable­ment la R3, nous aurions besoin de trois ou quatre recrues expériment­ées aux joutes régionales et d’un investisse­ment personnel total », confie Jérémie Monnier, capitaine des rouges et noirs. Problème : plutôt que d’accueillir de nouveaux joueurs, Carrouges a perdu trois titulaires.

« Ces départs ont fait beaucoup de mal à l’équipe », avoue le leader ornais, ajoutant que la démission d’un entraîneur apprécié du groupe avait précipité cet exode.

Investisse­ment limité

Sous les ordres d’Olivier Perrocheau, l’équipe se désagrège. « Malgré notre promotion, plusieurs joueurs ont perdu leur motivation. L’an dernier, chacun se sublimait pour gagner sa place. Cette année, nous luttons parfois pour constituer un groupe de quatorze éléments », regrette Jérémie Monnier.

Privée de concurrenc­e, la formation carrougien­ne peine à progresser en R3. « Certains joueurs n’ont pas conscience de leur chance de jouer à ce niveau dans un petit club », continue-t-il de relater, expliquant que l’écart footballis­tique avec la seconde équipe de la structure ne permet pas de puiser dans la réserve.

Résultat ? Olivier Perrocheau a déjà quitté le navire et Carrouges évolue, depuis des semaines, sans coach en titre.

Ni entraîneur ni victoire

Enfin, les infrastruc­tures mises à dispositio­n des footballeu­rs n’aident pas à jouer dans des conditions optimales. Tant d’éléments négatifs empêchant les Ornais de sortir la crise.

Pourtant, Jérémie Monnier jure que l’état d’esprit au sein du club reste positif. « Subir défaite sur défaite n’est évidemment pas facile mais les combattant­s se révèlent dans l’adversité », glisse-t-il malicieuse­ment.

« La marche de D1 à R3 est peut-être trop haute pour notre modeste structure et une rétrograda­tion ne serait pas catastroph­ique », confesse-t-il honnêtemen­t. Et d’ajouter, « nous devons nous imposer des objectifs à court terme. Nos adversaire­s sont prévenus, nous n’abandonner­ons pas et nous décrochero­ns bientôt notre première victoire ».

En attendant la reprise du championna­t, Carrouges est toujours à la recherche d’un nouveau coach et d’un gardien de but pour son équipe fanion.

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