Club recherche entraîneur désespérément
Après quinze années d’absence à l’échelon régional, le Football Club de Carrouges dominait, la saison dernière, son championnat de 1e division et accédait enfin à la R3. Malheureusement, les Ornais ne parvenaient pas à poursuivre leur élan positif et subissaient sévèrement la hausse de niveau.
Du rêve au cauchemar
Habitués aux victoires en 2016-2017, les Carrougiens n’ont toujours pas connu la joie d’obtenir trois points, cette année, en championnat. En bref, cette première partie de saison vire au cauchemar pour les promus du centre Orne.
« Nos difficultés dans cette compétition sont la principale conséquence d’un effectif faible quantitativement et qualitativement. Nous savions que pour aborder convenablement la R3, nous aurions besoin de trois ou quatre recrues expérimentées aux joutes régionales et d’un investissement personnel total », confie Jérémie Monnier, capitaine des rouges et noirs. Problème : plutôt que d’accueillir de nouveaux joueurs, Carrouges a perdu trois titulaires.
« Ces départs ont fait beaucoup de mal à l’équipe », avoue le leader ornais, ajoutant que la démission d’un entraîneur apprécié du groupe avait précipité cet exode.
Investissement limité
Sous les ordres d’Olivier Perrocheau, l’équipe se désagrège. « Malgré notre promotion, plusieurs joueurs ont perdu leur motivation. L’an dernier, chacun se sublimait pour gagner sa place. Cette année, nous luttons parfois pour constituer un groupe de quatorze éléments », regrette Jérémie Monnier.
Privée de concurrence, la formation carrougienne peine à progresser en R3. « Certains joueurs n’ont pas conscience de leur chance de jouer à ce niveau dans un petit club », continue-t-il de relater, expliquant que l’écart footballistique avec la seconde équipe de la structure ne permet pas de puiser dans la réserve.
Résultat ? Olivier Perrocheau a déjà quitté le navire et Carrouges évolue, depuis des semaines, sans coach en titre.
Ni entraîneur ni victoire
Enfin, les infrastructures mises à disposition des footballeurs n’aident pas à jouer dans des conditions optimales. Tant d’éléments négatifs empêchant les Ornais de sortir la crise.
Pourtant, Jérémie Monnier jure que l’état d’esprit au sein du club reste positif. « Subir défaite sur défaite n’est évidemment pas facile mais les combattants se révèlent dans l’adversité », glisse-t-il malicieusement.
« La marche de D1 à R3 est peut-être trop haute pour notre modeste structure et une rétrogradation ne serait pas catastrophique », confesse-t-il honnêtement. Et d’ajouter, « nous devons nous imposer des objectifs à court terme. Nos adversaires sont prévenus, nous n’abandonnerons pas et nous décrocherons bientôt notre première victoire ».
En attendant la reprise du championnat, Carrouges est toujours à la recherche d’un nouveau coach et d’un gardien de but pour son équipe fanion.