Retour à la semaine de 4 jours pour les écoles
Fruit d’une « décision consensuelle », l’avenir des écoles du secteur de Tinchebray Bocage se profile.
« L’ensemble des écoles publiques passera à la semaine de quatre jours à la rentrée », annonce Maxime Guilmin, élu en charge du scolaire et du périscolaire à Domfront-Tinchebray Interco, et maire de Montsecret.
« Autant de raisons que de familles »
Pour trancher, l’intercommunalité s’est appuyée sur les conseils d’écoles « qui rassemblent élus, enseignants et parents d’élèves », où tous n’étaient pas sur la même longueur d’onde.
Du côté des enseignants, les avis étaient partagés. « En tant que fonctionnaires, ils ont un devoir de réserve. Le débat tient dans les avantages de la semaine de 4,5 jours sur l’apprentissage. C’est un élément qui peut jouer, mais qui n’est pas évident dans la réussite des enfants », explique Maxime Guilmin.
Du côté des familles, une grande majorité était pour le retour à la semaine de 4 jours, « 2/3 à 3/4 d’entre elles ». Pour quelles raisons ? « Il y en a autant qu’il y a de familles », répond l’élu. « Mais une grande majorité a réussi à mieux organiser son temps familial dans ce schéma. » Si la collectivité a quant à elle penché pour le retour aux quatre jours, pour Maxime Guilmin, « le coût des 4,5 jours n’était pas l’argument principal ».
« L’accueil périscolaire sera maintenu »
« La communauté de commune a pour objectif d’offrir aux familles des conditions très favorables pour les enfants, que ce soit dans le scolaire, le périscolaire, la restauration scolaire ou la petite enfance… La question est de savoir quelle est la dépense la plus efficace, et il me semble qu’il y a des choix plus efficaces », explique Maxime Guilmin, faisant référence à l’accueil de loisirs périscolaire, « qui sera maintenu », même après le retour aux quatre jours.
Ce centre de loisirs après l’école dispose d’un « local dédié périscolaire », et d’un encadrement « numériquement suffisant et formé », au BAFA et certains à la méthode Montessori. « Finalement, on est assez proche du discours du ministre de l’éducation nationale qui dit que le vrai débat est dans le temps périscolaire, on arrive à 4,5 jours, soit un temps adapté pour l’enfant. »