Zones blanches : un site pour signaler les problèmes
Alors que l’Etat et les opérateurs de téléphonie mobile prévoient l’installation de 5000 relais supplémentaires, un site permet de signaler les zones à problèmes ou blanches.
« À vos tablettes, pour faire remonter les problèmes ». Le conseil émane du député de l’Orne, Jérôme Nury, membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale qui a auditionné mercredi 24 janvier 2018, Pierre Louette, président de la Fédération Française des Télécoms. Les zones blanches seront-elles bientôt derrière nous ? Peut-être.
L’Etat et les opérateurs de téléphonie mobile ont semblet-il trouvé un accord pour remédier à ces problèmes particulièrement prégnants en milieu rural. En échange du renouvellement des licences, l’Etat a demandé aux opérateurs de déployer 5000 pylônes supplémentaires. D’un montant financier estimé à 6 à 7 milliards d’Euros sur 5 ans, l’Etat a privilégié le renforcement du réseau de téléphonie mobile.
Reste désormais à identifier au mieux, ces fameuses zones.
Le pubic invité à se manifester
Une carte de l’ARCEP indique les zones blanches ou grises. Mais il semble qu’elle ne soit pas l’exact reflet de la réalité. Le député Nury était déjà ainsi monté au créneau en octobre dernier, dénonçant l’inexactitude de cette carte. Aujourd’hui, le site de l’ARCEP invite les usagers
à signaler leurs difficultés. Un acte essentiel pour l’élu Les Républicains de l’Orne. « Nous devons maintenant très vite faire remonter précisément les communes, quartiers, villages, voies, non couverts ou mal couverts par le téléphone portable. il faut insister tous ensemble ! » Si les élus de l’Orne doivent recevoir des documents pour signaler ces difficultés via le conseil départemental, la population peut se mobiliser et faire part de ses difficultés en allant sur le site. « Il faut absolument que ces difficultés soient signalées dans les six prochains mois ». Car le déploiement des pylônes va débuter avant même le renouvellement des licences.
Des itinéraires primordiaux
Au-delà de la couverture d’un maximum de zones déficitaires en matière de signal mobile, les efforts devront également porter sur des itinéraires primordiaux : les voies de chemin de fer, par exemple, ou les grands axes
routiers, à l’image de la RD 924 entre Flers et Argentan. Autre élément important, ces pylônes en 3 ou 4G sont synomnymes de signal internet via les smartphones. « Nous sommes également un certain nombre de députés à avoir demandé que les fréquences les pus basses soient réservées au monde rural. Elles permettent une plus couverture mobile ».