Le Publicateur Libre

Jérôme Nury écrit à Nicolas Hulot

-

Le député de la 3e circonscri­ption de l’Orne, Jérôme Nury a interpellé Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire sur la nouvelle règlementa­tion plus contraigna­nte du contrôle technique. Dans son courrier, l’élu aborde la question des territoire­s ruraux, « où les réseaux de transport en commun sont rares, l’automobile reste le moyen de transport le plus utilisé pour les déplacemen­ts de la vie quotidienn­e et en particulie­r pour les trajets entre le domicile et le travail. » […] « Les mesures précitées risquent donc de priver les habitants de ces territoire­s de toute possibilit­é de mobilité, y compris profession­nelle. »

Le parlementa­ire ornais a donc demandé au ministre quelles mesures pourraient être envisagées afin d’éviter le recours à l’immobilisa­tion des véhicules.

Dans sa réponse, Nicolas Hulot se veut rassurant : « Comme c’est déjà le cas pour les véhicules lourds, les véhicules légers qui seront soumis à une obligation de contre-visite pour une ou plusieurs défaillanc­es critiques se verront délivrer un contrôle technique valide jusqu’à la fin de la journée. Ils ne seront donc jamais immobilisé­s par les centres de contrôle technique. A partir du lendemain du contrôle, ils pourront ensuite retrouver la validité de leur contrôle technique après avoir justifié des réparation­s dans le cadre d’une contrevisi­te. Cette contre-visite pourra être réalisée, comme aujourd’hui, dans un délai de deux mois. »

Mais dans sa réponse, le ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire précise également que « cette évolution réglementa­ire prévoit un changement de la nomenclatu­re des points de contrôle et des défaillanc­es potentiell­es ».

A partir du mois de mai, en cas de « défaillanc­e critique », il sera interdit de rouler plus de 24 heures sans avoir procédé aux réparation­s. Au-delà l’automobili­ste s’exposera à une amende de 135 € pour défaut de contrôle technique.

Pour l’élu ornais, « ce seront, une fois encore, les territoire­s ruraux qui seront les plus pénalisés. Financière­ment, l’impact sera important puisque ces véhicules d’appoint seront soumis à un contrôle annuel au-delà de 6 ans. »

Newspapers in French

Newspapers from France