Le distributeur interne de billets est enfin en service
Depuis le jeudi 8 février, 12 h 20, le nouveau distributeur de billets a été mis en service quartier château, au bar-tabac restaurant Le Celtic.
Après plusieurs mois de démarches, d’hésitation, et d’attente, le DIB (distributeur interne de billets) du quartier Bagnoles-Château a enfin pu être mis en service la semaine dernière. Installé au bar-tabac restaurant le Celtic, dans le cadre d’une convention entre la commune et la BNP, il sera inauguré officiellement le vendredi 23 février sur le marché du quartier Bagnoles-château. « Une signalétique va être mise en place afin de faire savoir son existence dans notre établissement », précise Philippe Bault, exploitant du commerce, qui ne touchera aucune commission sur les retraits, mais bénéficiera sans aucun doute d’un flux supplémentaire de clientèle.
Partenariat
Ce nouveau service vient répondre à une véritable attente des habitants de ce quartier dont Nadine Belzidsky, conseillère municipale de la minorité, s’était faite la porte-parole auprès de la municipalité. Et ce, à partir d’un constat : alors que plusieurs distributeurs existaient côté lac, Bagnoles-Château en était dépourvu depuis le départ des banques et de la Poste.
Durant l’année 2017, des démarches étaient entreprises auprès des différents établissements bancaires. Et c’est finalement la BNP qui a accepté de s’investir dans ce projet, en partenariat avec la commune. Coût pour la collectivité : un fonds de roulement de 25 000 € restitué à l’issue du contrat ; 43,50 € HT pour chaque passage du transport de fonds ; 0 € de frais d’assurances.
Un DIB sécurisé
Le 8 février, les techniciens étaient sur place pour la mise en service, et donner les consignes d’utilisation au commerçant et à l’employée qui géreront le distributeur au quotidien. C’est à Nadine Belzidsky qu’est revenu l’honneur de retirer les premiers billets. « Cet endroit est idéal car il a déjà des systèmes de sécurité du fait du tabac, de la Française des jeux, a-telle confié. Le DIB est également sécurisé : si quelqu’un le force, automatiquement de l’encre se déversera sur les billets et les rendra inutilisables ».
La balle est à présent dans le camp de la population pour l’utiliser le plus souvent possible. « Pour être rentable, 12 000 retraits par an sont nécessaires, soit 32 par jour, quel que soit le montant, avait expliqué Virginie DreuxCousin, maire-adjoint chargé de l’économie, lors d’un conseil municipal. En deçà, la commune s’engage à reverser à la banque 0,57 € par retrait non effectué. Au-delà de 14 400 retraits par an, c’est la banque qui nous versera 0,57 € par retrait supplémentaire ».