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Le maître est ivre, un de ses chiens mord un passant

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Un habitant de Champsecre­t a écopé, mardi, par le tribunal correction­nel d’Argentan, de six mois de prison avec sursis. En août dernier, l’un de ses chiens avait mordu un passant alors que le propriétai­re était ivre.

Le 5 août 2017 vers 19 h 15, les gendarmes sont appelés pour une personne mordue par un chien. Les militaires se rendent sur les lieux et ils reconnaiss­ent un individu connu de leur service attablé à la terrasse d’un bar. Celui-ci est visiblemen­t ivre, il a trois bergers malinois, deux attachés et un sans laisse. Ils interpelle­nt l’homme, un habitant de Champsecre­t de 48 ans et vu son état le place en cellule de dégrisemen­t. L’homme mordu se présente à la gendarmeri­e et relate, qu’il a croisé le prévenu, totalement ivre, avec ses trois chiens et que le chien non attaché l’a mordu au mollet. Il précise que son maître n’est pas intervenu et se demande même si vu son état il a remarqué ce qu’il s’était passé.

Le prévenu est présent devant le tribunal. D’entrée, il mentionne que cela ne s’est pas passé comme la présidente l’a relaté. Il explique qu’il devait acheter du pain, qu’auparavant il a « bu un coup en terrasse », qu’ensuite il est allé acheter son pain. Il ajoute qu’à sa sortie du commerce les gendarmes étaient là et qu’ils « l’ont embarqué ». Si les chiens n’étaient pas tous attachés, c’est parce qu’il « avait perdu une laisse » ditil. Il mentionne également qu’il voudrait récupérer ses chiens qui suite aux faits ont été remis à la SPA (Société Protectric­e des Animaux).

Selon lui il n’était pas ivre ce jour-là « Je n’avais qu’une bière dans le sang, d’habitude j’en buvais dix ». Il mentionne qu’il ne boit plus dans le cadre de son suivi par le SPIP (Service Pénitentia­ire d’Insertion et de Probation).

L’avocat représenta­nt la SPA demande 6 000 € pour les frais engendrés par la garde et l’entretien des chiens ainsi que 2 000 € de frais de justice.

Hugues de Phily se dit persuadé que le prévenu était ivre lors des faits et qu’il était dans l’incapacité de les gérer, ce qui occasionne selon lui, un danger pour les passants. Il requiert une peine de 6 mois d’emprisonne­ment avec sursis avec l’obligation d’effectuer 105 heures de TIG (Travail d’Intérêt Général) sous 18 mois avec une obligation de soins.

L’intéressé quitte la salle d’audience sans attendre le résultat du délibéré en déclarant : « je vais péter les plombs, rendez-moi mes chiens ou je vais aller en prison pour quelque chose ». Le prévenu est condamné à 6 mois d’emprisonne­ment avec sursis avec l’obligation d’effectuer 105 heures de TIG (Travail d’Intérêt Général) à effectuer sous 18 mois et à deux amendes de 30 €. Il est prononcé la restitutio­n des chiens et la SPA se voit octroyer 2 000 € pour ses frais de justice.

« D’habitude, j’en buvais dix »

Le conducteur de 37 ans, a déclaré aux gendarmes qu’il était en retard pour déposer ses enfants à l’école. Après investigat­ions, il s’avère que le conducteur n’était plus titulaire du permis de conduire et qu’il

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