Un vrai mauvais casse-tête
De nombreux maires des alentours et responsables d’associations étaient présents, jeudi 15 février, à la réunion proposée par le maire Christian Thibouville. Les équipements sportifs et sociaux ont été remis à la commune de Carrouges pour un € symbolique par la nouvelle intercommunalité du Pays fertois et du Bocage carrougien qui n’a pas repris la compétence sur la gestion des structures sportives, culturelles et sociales de l’ancienne communauté de communes du Bocage carrougien.
Il était assisté de Jean-Luc Gesbert, président du footballclub carrougien et conseiller municipal délégué à l’intercommunalité. Ce dernier annonçait
que le football-club était prêt à « se charger de l’entretien des terrains de tout le site » soit les deux terrains de football, le terrain de pétanque et le camping, mais « pas à payer l’eau, l’électricité et le gaz. »
La municipalité propose, pour l’année 2018, de créer une association loi 1901 qui gérerait l’ensemble des équipements sportifs, dont la salle polyvalente, et aussi les équipements sociaux comme la Maison de services au public, la salle des associations, l’espace public numérique sous l’appellation « Office territorial carrougien du sport et de la culture » avec un conseil d’administration composé d’élus de plusieurs communes.
Se greffe sur cette question celle des subventions aux associations.
Lucie Constantin, présidente de Familles rurales, regrette le manque d’informations et demande à qui faut-il désormais s’adresser.
Les associations doivent-elles tendre la main aux 17 communes avec le risque de ne pas avoir autant qu’avec une décision intercommunautaire ? « On
recule de 20 ans ! » déclare Monique Duis, secrétaire bénévole de l’association musicale.
Elles demandent de savoir « ce qu’on doit faire ».
Christian Thibouville les incitent à faire leur dossier de demande avec budget prévisionnel et à le remettre à la CdC. Car dans la salle il se murmure que le président de l’interco, Daniel Miette, pourrait revenir sur sa position quant aux compétences optionnelles.
Yves Tréton, maire SainteMarguerite-de-Carrouges, brandit un compte rendu. « La décision a été prise le 3 juillet à la majorité des deux tiers. La CdC n’a pas compétence ».
Interrogé, Pierre Correyeur, maire de Joué-du-Bois et viceprésident de la CdC, confirme que « lors de la prochaine réunion il y aura une remise à plat des compétences ». Les maires vont se réunir pour discuter des budgets que chaque commune pourrait allouer.