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Amélie Leray s’occupe du Centre funéraire du Bocage

Après un an et demi de fermeture, le Centre funéraire du Bocage a rouvert ses portes. Pour le gérer, Amélie Leray, jeune Montaudino­ise de 23 ans. Quel a été son parcours ? Que compte-t-elle apporter à ses visiteurs ? Portrait.

- Guillaume JEANNE À noter. Centre funéraire du Bocage, 02.43.00.87.22

« Je faisais de la vente, depuis 10 ans. J’ai notamment travaillé pendant trois ans à Chapi Chapo, à Gorron, mais également à Mayenne et Fougères, pendant 7 ans ». Titulaire d’un bac pro commerce obtenu en alternance au CFA de Laval, la jeune femme se dit toutefois qu’elle ne pourra faire du commerce toute sa vie. Elle voulait évoluer, en partant néanmoins de ses acquis. « J’avais besoin de plus de contacts humains ».

C’est alors qu’elle en vient à penser à devenir assistante funéraire, un métier particulie­r, mais qu’elle estime à sa portée.

Au même moment, Amélie Leray apprend, de plus, qu’une opportunit­é se présente à Gorron. Une fois les contacts établis, elle passe un premier entretien. « C’était avec Cyril Masseron, maître de cérémonie. J’en ai passé un autre auprès de Christine Kiper, de Sérénium Services funéraires ».

La jeune femme fait la démonstrat­ion d’une réelle motivation. « Il y a de l’imprévu, une grande quantité de tâches différente­s à faire. Ce qui me plaît ? Participer à l’organisati­on d’une cérémonie d’inhumation, en collaboran­t à la fois avec les porteurs, le marbrier, le maître de cérémonie, notamment le père Félix, pour Gorron et les mairies ». Amélie Leray est aussi intéressée « par l’accompagne­ment des personnes », lors de ces moments, difficiles, de leur vie.

Le conseil

Tact, psychologi­e, discrétion, précision, rigueur : le travail demande d’importante­s qualités humaines. Amélie Leray persiste et convainc ses employeurs. Tout d’abord embauchée en CDI avec période d’essai en novembre, la Montaudino­ise de 23 ans, enfant du pays, originaire de Colombiers-du-Plessis, obtient le CDI début 2018. C’est ainsi que commence son activité. « J’aime Gorron. J’y ai fait toute ma scolarité. Je connais beaucoup de personnes ici. Le fait, pour moi, d’avoir à gérer cette agence dans cette commune du Nord-Mayenne me convient parfaiteme­nt ».

Amélie Leray a été formée à son activité par Cyril Masseron. « On sait assez vite soi-même si on est fait pour ce métier particulie­r ou non. On ne peut pas tricher », précise-t-il.

Choix des articles

La jeune assistante funéraire entend donc conseiller les gens sur le choix du cercueil, celui des articles funéraires, la préparatio­n, si possible en amont, d’une cérémonie conforme aux choix du défunt et de la famille. « Depuis le départ de Martine Foucher, beaucoup de gens croyaient que c’était fermé, et, en fait, le centre funéraire n’intervenai­t que s’il était sollicité », conclut-elle, enthousias­te. « Aujourd’hui, le message à faire passer c’est que c’est de nouveau ouvert tous les jours, pour un meilleur service pour tous ».

Tact, discrétion

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