Colin Ashby aime la cuisine et le vin
Pour Colin, venir en France était une évidence. Arrivé il y a 28 ans, il y a rencontré sa seconde femme, Françoise.
Saint-Loup-du-Gast. Colin arbore fièrement ses 81 ans. Il est originaire du Nord de l’Angleterre près de Manchester, il a connu la France en 1952 lors d’une visite à Biarritz. Le contraste climatique avec son pays natal l’a frappé. « Au mois d’août chez moi, il peut neiger c’est très montagneux, alors Biarritz l’été, pour moi a été une vraie découverte, c’était magique je n’avais que 15 ans à l’époque ».
D’abord à Oisseau
Pour autant, ce n’est pas tout de suite que ce professeur de français et d’allemand s’installera en France. Il ira tout d’abord beaucoup au Kenya, alors colonisé par les Anglais où il est professeur de langue, puis il travaillera pour l’armée. Il enseignera aux enfants des militaires le français et l’allemand, d’abord à Chypre puis en Allemagne. Vers 1988, il reviendra en Angleterre, afin que ses deux enfants poursuivent leurs études. Il mettra un frein à ses voyages. Il divorcera, deux ans plus tard.
C’est à partir de là qu’il décidera de s’installer en France et d’y rester. Il y rencontre Françoise née à Paris et qui est professeur d’anglais. Ils vivent d’abord à Oisseau où ils achètent une grange à rénover entièrement. Après la vente de cette dernière, ils s’installent dans une charmante maison, à Saint-Loupdu-Gast.
Pourquoi acheter en France ? « Tout simplement parce que les prix sont assez abordables et on peut avoir beaucoup de terrain, alors qu’en Angleterre nous sommes très limités. Et la vie est bien plus agréable ailleurs qu’en Angleterre avec la couverture sociale et la cuisine française, le bon vin et les gens si gentils et si polis. C’est tout cela qui a fait que j’avais envie de venir y vivre ! », précise-t-il en riant.
Pour Colin c’est une évidence, la France est le carrefour de l’Europe, il peut aller en Espagne, l’Italie, l’Allemagne très facilement.
De temps en temps Colin retourne à Douvres et à Londres pour rendre visite à ses enfants nés d’une première union, mais il avoue aimer revenir à SaintLoup-du-Gast, même s’il n’a jamais voulu prendre la nationalité française, il reste attaché à son pays d’origine.