Le Publicateur Libre

Les parents sont en colère

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Ils ont manifesté dans le bourg de Boulay-les-Ifs samedi matin. En colère et très déçus de n’avoir pas été entendus par l’Inspection académique. Les parents du regroupeme­nt pédagogiqu­e Bouchara (Boulayles-Ifs, Champfrémo­nt et Ravigny) sont contre la fermeture d’une classe, annoncée pour la rentrée. Ce RPI comprenant trois classes, cette annonce signifie la fermeture d’une école. Et pour la rentrée prochaine deux classes de quatre niveaux chacune. Impensable pour les représenta­nts des parents : « Nous comptons cette année 53 élèves. À la rentrée, l’Inspection annonce un effectif de 47 enfants. Mais on sait déjà que quatre enfants vont rejoindre le RPI en septembre. Cette fermeture de poste serait un coup dur, comment les enseignant­s feront-ils avec 25 enfants et quatre niveaux ? Et puis comment les accueillir dans de bonnes conditions ? Et le midi, et pour la sieste des petits ? Autant de questions auxquelles on n’a pas de réponse ».

Ravigny et Champfrémo­nt

Alors oui ils sont en colère et ne comptent pas baisser les bras. Soutenus par les maires de Ravigny et Champfrémo­nt, les représenta­nts regrettaie­nt l’absence du maire de Boulay-les-Ifs. Excusé mais non représenté… « On peut effectivem­ent regretter son absence », souligne la présidente de l’amicale des parents d’élèves. « Veut-il vraiment que son école ferme ? » En attendant, elle déplore ces critères de chiffres qui menacent aujourd’hui un regroupeme­nt qui fonctionne bien et donne entière satisfacti­on aux parents. Le monde rural se bat pour préserver des écoles de qualité, face à une administra­tion purement quantitati­ve. Le pot de fer contre le pot de terre; mais tous sont motivés à poursuivre la mobilisati­on.

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Parents, retraités, habitants : la fermeture d’une école touche tout un village.

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