Sa pugnacité trouble le leader

Privé de Stojilkovic, son meilleur marqueur, le BBM a certainement plus perdu au change que La Rochelle sans son capitaine Fayçal Sahraoui.

Favoris pour la 1re place, les Rochelais ne s’attendaient visiblement pas à une réplique de cette envergure. Or, ils ont douté, redouté de perdre à Gaston-Neveur.

Poussés dans les cordes, les joueurs maritimes, dans le dernier quart-temps, s’en sont remis au métier de Papiyon et de l’expro Louves (2,07 m), face à qui Claude Jean-Pierre a livré une bonne réplique.

Égarements écartés

Sans pression, l’équipe marmandaise, tranquillisée par un bon maintien, a prouvé, comme à maintes reprises durant la saison, qu’elle pouvait se hisser au niveau des meilleurs de la poule.

Pendant les trois quarts du match, La Rochelle a été mené sur son parquet (53-54), parvenant tout juste à se défaire de la pugnacité adverse au cours du dernier round. Encore que, tout en souffrant d’un possible revirement de situation dans les dernières minutes (62-58, 36e).

Frédéric Rocco signalait des motifs de satisfaction: « par rapport aux matchs précédents, je retiens l’absence de moments d’égarement. A aucun moment, La Rochelle ne nous a vraiment dominé. »

Comment souvent dans ce genre de match, il faut savoir forcer la réussite. « Les Maritimes ne sont pas premiers par hasard. » La baraka d’un potentiel « champion de la poule » s’inscrit dans cette logique.

Mais samedi soir, le port » a tremblé. « vieux

Le rayonnement d’un Arnaud Bruzac a rendu la tâche difficile aux Rochelais (Photo archives)