Le Républicain (Lot-et-Garonne)
Jean-Claude Guénin, sa vie d’aujourd’hui
Qu’en est-il un an après ?
La cité thermale n’est pas près d’oublier ce lundi 30 janvier où un séisme politique a retenti avec la démission surprise de Jean- Claude Guénin de son poste de maire. Un fauteuil qu’il occupait depuis 1994. 23 ans en tant que maire, 34 ans d’engagement politique. À l’étonnement général, il profitait de l’assemblée générale de l’amicale laïque pour annoncer son départ. Lui qui avait déjà envoyé sa démission au préfet de Lotet- Garonne, quelques heures plus tôt.
Cependant, certains s’étonnaient du timing de ce départ que certains présentaient comme « précipité » . Rapidement, des révélations ont permis de faire la lumière sur les véritables raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision. La justice a rattrapé le désormais ex-élu. Une enquête a été confiée par le parquet d’Agen à la section de recherches de la gendar- merie de Bordeaux au sujet de dénonciations concernant des détournements d’argent public. Une chute provoquée en partie par Gabriel Pichon,hon, conseiller municipal.
Changementt de vie
Élu sous l’égidee de la majorité, il s’est rapidementnt affranchi de cette étiquette pourour s’opposer et mettre au grand jour les « agis-agissements de la majoritémajorité » . « J’ai été entendundu et j’ai dit ce que je savaiss » , déclarait-il il y a un an.
Un climat délétèrelétère a flotté pendant quelqueses jours dans la cité thermale entree des conversations sous le manteauteau où toutes sortes de rumeursrs ont circulé et des dépôts de plainte.inte. C’est dans ces conditions queue Julie Castillo a été élue maire de Casteljaloux. Avec la dure missionion de tourner la page de celui qui « a énor-énormément fait pourur la ville » , comme disent beaucoupeaucoup de personnes. « Casteljalouxteljaloux ne serait pas là où il est aujourd’hui sansans cet homme » , soulignene une fervente supportrice de l’ancien édile.
Quatre mois après, l’ancien maire a été placé en garde à vue quelques heures pour y être entendu. Sortant de son silence au travers dd’unun entretien ququ’ilil nous a accordé en mai, Jean-Claude Guénin reconnaissait avoir « avoué ses fautes devant les enquêteurs » . « Bien évidemment, je paierai pour les fautes que j’ai commises » , soulignait-il.
Un peu plus d’un an après, JeanClaude Guénin a tourné la page Casteljaloux. Il s’est installé dans les Hautes- Pyrénées du côté de Saint-Lary avec son épouse. Dernièrement, il est réapparu sur les réseaux socisoci aux. Avec un compte pro où l’on peut découvrir que l’ancien ma ire travail travaille désormais dans l’im-l’imm obi mobilier. lier. D’après nos renseignements, sa société de conseil qu’il détenait depuis 2011 et basée à Bouglon puis à Casteljaloux a elle fermé en mai dernier. L’ancien élu garde des contacts avec des amis dans le Lot-et-GarGaronne.
À Casteljaloux, le coeur balance…
Sur le marché de la ccité thermale,male, le nom de l’anciel’ancien maire alimente de temps à autre quelques conservationsconservations. « On garde de l’estime pourp lui et tout ce qu’il a faitfa pour la ville » , lâche une hahabitante. D’autres ne veulent pas parler. La ville, elle, a continué à avancer et la page Guénin semble,semb bel et bien, tournée. Julie CastilloCast a impulsépulsé une nouvelle dyndynamique. Une tâche à laqlaquelle elle s’attelle depuis un an maintenant.nant. PPourtant, la rrécente démisdémission de l’adjoil’adjointe Brigittegitte Le Roy a subsubitement rappelrappelé la cité thermale aux soubresauts politiques de l’an dernier. Julie Castillo précise : « cette démission n’a rien à voir avec ce qui s’est passé. Elle a pris cette décision pour des raisons personnelles » . Concernant son prédécesseur, elle ne dira mot. L’a-t-elle revu ? Sa réponse fuse : « ça, c’est personnel ! » .
Déjà penché sur 2020
En coulisses, pourtant, les langues se délient. « On entend toujours des choses » , lâche un habitué de la chose politique « 2020 n’est plus très loin. Ça s’active déjà » . Là, il n’est plus question de Guénin. Bien entendu, Julie Castillo repartira pour un deuxième mandat. Comme Gabriel Pichon (qui a également démissionné du conseil municipal) consulterait déjà depuis quelques temps pour monter une « liste citoyenne » . Du côté de l’opposition actuelle, Hélène Vidal s’y verrait bien. Renaud Lambrot, actuel chef de file, ne rempilera pas.
L’autre aspect de ce dossier concerne le volet judiciaire. L’instruction, selon nos informations, est toujours en cours.
Rattrapé par la justice