Quelles solutions pour les emplois supprimés ?
Le maire, José Bluteau, s’inquiète de la suppression des emplois aidés qui pourrait toucher le service à la population. Il fait part de la situation de son territoire.
Rencontré la semaine précédant la rentrée, José Bluteau, maire de Pellegrue, était en train de mettre la main à la pâte pour une reprise le 4 septembre dans les meilleures conditions pour les élèves du groupe scolaire de la commune. Néanmoins, il ne cache pas son inquiétude.
La nouvelle tombe le 1er septembre
Dans le syndicat intercommunal de neuf communes qu’il préside, il y a 23 employés qui travaillent pour les collectivités avec, entre autres, la garderie des enfants et ses activités ou encore la cuisine centrale. En août, Pôle Emploi, qui donne son aval pour les contrats aidés, n’a semble-t-il pas répondu aux appels de la commune concernant les renouvellements de contrat… Jusqu’à la note du 1er septembre. Elle précise qu’ « aucun contrat, CAE initial ou renouvellement, ne pourra être conclu. Pas de dérogation possible, les demandeurs d’emploi étant accompagnés vers d’autres dispositifs notamment la formation professionnelle » .
Pour l’ancien canton de Pellegrue, ce sont quatre personnes qui travaillaient en contrats aidés pour les collectivités. Elles sont aujourd’hui sur la touche. Cependant, José Bluteau ne veut pas baisser les bras pour autant : intervention à la télévision régionale ou encore appel à l’association des maires de Gironde (AMG) qui fait partie de l’association des maires de France.
À la recherche de Christelle Dubos
« Les ministres vont traiter les situations au cas par cas et les maires sont invités à reprendre contact avec les préfets pour trouver des solutions » indique-t-on du côté de l’association des maires de Gironde. Mais ce que le maire de Pellegrue regrette le plus, « c’est que la députée En Marche, Christelle Dubos, élue en juin, n’a pas encore fait étape dans ma commune » .
Si aucune solution n’est envisagée, José Bluteau, comme de nombreux maires de communes rurales, va se trouver devant un dilemme : diminuer les services à la population ou augmenter les impôts.