Le Républicain (Sud-Gironde)

Il y a de quoi être (très) inquiet pour Langon

Les Stadistes n’ont pas existé face à Saint-Jean-de-Luz (74-8) et la défaite est trop large pour être crédible, notamment si l’on tient compte de la qualité de l’adversaire.

- Pascal Darriet

Point 1 : on sait (trop) bien que l’effectif stadiste a été chamboulé durant l’intersaiso­n. Entre ceux que le club a volontaire­ment laissé partir et ceux qui n’ont pas souhaité rester, une petite vingtaine de joueurs habitués à l’équipe fanion n’est plus là. Ces choix ont-ils été judicieux ? L’avenir nous l’apprendra et le débat n’est pour l’heure pas là.

Point 2 : il n’a échappé à personne que le recrutemen­t n’a pas été conséquent quantitati­vement parlant. Les raisons sont connues, multiples mais pour ce point aussi, le débat n’est pas d’actualité.

Point 3 : Où étaient ce dimanche les Hugo Blondet, Mohamed Chaouch, Levan Datunashvi­li, Yann Dessis, Pierre Ferrary, Benjamin Garcia, Benjamin Guiraud ou Hubert Pruvot ? Blessés forcément, ce qui n’aura pas manqué de nous rappeler le doux refrain de la saison passée, celui qui consistait à égrener chaque dimanche une liste interminab­le de blessés. Et là, compte tenu du ratio partants/ entrants, la longueur de banc sera a priori l’une des clés de la saison. Richard Lagarde nous confiait d’ailleurs récemment à ce propos que le groupe serait compétitif, à la seule condition qu’il n’ait pas à subir de trop nombreuses absences pour blessure. Les affaires sont aussi mal engagées de ce point de vue.

De la défiance…

Reste que l’équipe qui avait fait le déplacemen­t sur la côte basque ne paraissait pas être friable à ce point. Que le paquet d’avants n’était pas censé être bougé jusqu’à la caricature, offrant deux essais de pénalités à un pack luzien qui ne fait pourtant pas référence dans le milieu. On l’aura compris, si nombre de sympathisa­nts stadiste pouvaient avoir des interrogat­ions sur les quelques points évoqués plus haut, personne ne soupçonnai­t une telle fessée, celle que les Luziens s’apprêtaien­t donc à administre­r sans état d’âme.

Besoin de réponse

Incrédules pour la plupart, les supporters s’interrogen­t forcément, a minima. Où chercher les explicatio­ns de cette correction historique ? Pas du côté du staff qui semble bien travailler, avec enthousias­me qui plus est, des coachs dont les joueurs louent les qualités et l’implicatio­n. Y at-il eu cependant défiance et si oui, envers qui, envers quoi ? La question reste sans réponse mais personne ne veut croire au hasard. Une chose est sûre, la saison risque d’être longue si rien n’est fait. La marge de manoeuvre est étroite… Et il y aura forcément des blessés tout au long de l’exercice.

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