Langon double le nombre de caméras
Le bilan de la première année sous vidéoprotection est positif. La ville va étendre l’utilisation des caméras pour assurer la sécurité en ville.
Satisfaite de la saine évolution de la sécurité dans le centre historique, la municipalité a décidé d’augmenter le dispositif de vidéosurveillance. « Il y a aujourd’hui 8 caméras, on va en ajouter 6 » , annonce le maire, Philippe Plagnol. Autant dire qu’il s’agit de doubler le nombre des caméras.
Le premier magistrat langonnais dresse un bilan positif de la première année sous vidéoprotection. Selon lui, la délinquance, les incivilités et les nuisances ont chuté dans le centre-ville historique. « Il s’agissait surtout de bandes de jeunes, qui se réunissaient à des carrefours. Ils faisaient leurs petits trafics et ça engendrait de l’insécurité. Depuis qu’on a installé des caméras, ils ont dû se déplacer, » expose Philippe Plagnol.
Délinquance en baisse
De l’avis même des commerçants, la sécurité est revenue autour de la rue Maubec et des ruelles adjacentes. C’est en tout cas ce qu’ils ont affirmé lors de la réunion dédiée au commerce, le 5 septembre autour de l’adjoint à l’économie et au commerce Jean-Jacques Lamarque. C’est à cette occasion qu’a été annoncé le doublement du dispositif de vidéosurveillance.
Les premières caméras ont été disposées en décembre 2016, rue Maubec, place du Généralde-Gaulle, près de la salle Gar- ros et place de la Libération. Les troubles à l’ordre public se multipliaient rue Maubec du fait du regroupement de jour comme de nuit de désoeuvrés. Le complexe sportif, du fait de son isolement, faisait régulièrement l’objet de dégradations. Place du Général-de-Gaulle, il s’agissait de cibler la circulation, dense, et les nombreux commerces. Place de la Libération, outre la circulation, étaient visés la proximité du centre et des rassemblements en des lieux isolés.
La vidéoprotection a éloigné les bandes et rassuré les riverains. Au-delà, elle a permis aux forces de l’ordre de résoudre ou de faire avancer significativement un certain nombre d’enquêtes. La gendarmerie a notamment déposé une tren- taine de demandes d’exploitations. « La vidéo permet aux enquêteurs de détecter des comportements suspects, d’identifier des véhicules, par exemple dans le cadre de soupçon de trafics de stupéfiants, » illustre le maire.
Les troubles ne se sont pas formellement déplacés, estiment les services municipaux. Les fauteurs ont été pour la plupart identifiés. Certaines affaires comme l’altercation qui s’est poursuivie à proximité de l’Église, ont pu aboutir à des décisions de justice, grâce à la vidéo. Les nouvelles caméras seront mises en place très prochainement, vers Les Carmes, place de l’Horloge, rue Amand Dumeau… « En réalité, nous avions prévu d’étendre le dispositif, confie Philippe Plagnol, c’est ce qui était prévu, après une période d’observation. » La municipalité en attend la poursuite de l’amélioration de la sécurité. Une amélioration qui nécessite l’implication des habitants : « Il faut que les personnes qui assistent à des délits ou qui sont victimes le signalent et qu’elles portent plainte. Sans ça, nous, on ne peut rien faire, » se désole le maire.
Les habitants doivent aussi se mobiliser