Etienne Bourribon, « un professionnel passionné »
Vous avez été nombreux à exprimer votre affection et votre sympathie à l’occasion du décès brutal de notre rédacteur en chef. La famille d’Etienne Bourribon et le journal Le Républicain vous remercient pour tous ces témoignages et messages de soutien.
« Ta plume alerte, nos éclats de rire, nos enguelades »
Je me souviens des kilomètres en voiture pour suivre le Stade Langonnais. À Dijon, Vannes ou bien encore pour la finale des Rouge et Blanc en Fédérale 1 B. Je me souviens de ton sens de l’orientation, qui nous avait amenés en direction de Milan alors qu’on devait rentrer en Sud-Gironde… Je me souviens de ces bouclages tardifs et de ta voix grave, chantant à tue-tête
« On m’appelle le chevalier blanc » . Je me souviens de ces petits points de détails, ces corrections apportées, avec soin, à chaque page. « On enc… les
mouches » , disais-tu. Je me souviens plus particulièrement de cette Foire aux vins, pains et fromages, au parc des Vergers. Va savoir pourquoi, on n’avait jamais trouvé un stand de pain ou de fromages… Je me souviens de ces éclats de rire, de ces drops tapés dans la rédaction avec un petit ballon de rugby. Je me souviens de ces engueulades monumentales qu’on se passait parce qu’on n’était pas d’accord. Je me souviens, aussi, de ta plume alerte, de ton regard émerveillé quand on apercevait, à l’horizon, un vol de palombes. Je me souviens, enfin, de cette phrase qui ponctuait chacun de nos au revoir : « Sois sage. » On le sera, promis. Mais pas trop quand même… Gaël Arcuset
« Il incarnait un journalisme de résistance et d’exigence »
Etienne Bourribon était un journaliste exigeant et très professionnel, d’une presse locale absolument essentielle à maintenir un peu de pluralisme médiatique dans nos régions, qui en manquent beaucoup par rapport au paysage médiatique national. J’ai beaucoup apprécié sa scrupuleuse indépendance et son honnêteté professionnelle qui faisaient honneur à son métier et à votre journal, à une époque où la presse écrite est terriblement bousculée par l’internet et les chaînes d’information continue. Etienne incarnait un journalisme de résistance et d’exigence. Sa disparition est une perte considérable pour le Sud-Gironde dont il avait une connaissance intime. Gilles Savary
« Un professionnel passionné, sincère »
Il était un très grand professionnel, passionné, sincère, dont j’admirais la plume et la finesse des analyses. Christophe Miqueu
« Une joie de vivre si communicative »
Je me souviens de son enthousiasme lors de nos séminaires et de sa joie de vivre si communicative. C’était un rédacteur en chef engagé pour son journal et son territoire. Il pratiquait son métier avec talent. Francis Gaunand
« Journaliste d’une grande valeur »
Nous garderons l’image d’un journaliste d’une grande valeur, passionné par son métier. Patrick Lavaud et Céline Lacombe
« Qualités humaines »
Etienne, nous apprécions tout autant son professionnalisme que ses qualités humaines. Christophe Fumey
« Il trouvait le ton juste »
La disparition, aussi soudaine que tragique, d’Étienne Bourribon est une perte terrible pour notre territoire. Il avait su, en quelques années, trouver le ton juste et pris la mesure de nos actualités. Bernard Mateille
« Un super copain, un vrai ami »
C’est un super copain, un vrai ami. À sa conscience professionnelle hors pair s’ajoutaient la convivialité, le sourire et la gentillesse. Je n’oublierai jamais ce relationnel emprunt de complicité. Il était devenu une figure, un réel symbole du journalisme local. André Pallaruelo