Le Républicain (Sud-Gironde)

Nathalie Laporte, de l’ADEB à la chambre des métiers

- Béatrice Boudeau S.M.

derie. Tu as réussi à gagner le prix Ronde de la Gironde dans la catégorie « communicat­ion » . Tu n’oublies pas tes racines profession­nelles en défendant le commerce de proximité et les artisans. Proche du terrain et des entreprise­s, te voilà en charge de lourdes responsabi­lités. Tu connais la profession et c’est un atout pour la chambre. »

Bazas mon pays d’adoption

« Bazas c’est là où tout a commencé, c’est ma source, mon pays d’adoption, mon inspiratio­n et quelquefoi­s mon refuge, a expliqué Nathalie Laporte. J’ai commencé en tant que secrétaire de direction pour arriver à la présidence d’un établissem­ent consulaire interdépar­temental. C’est aussi une histoire de femme qui se bat dans un milieu d’hommes qui ne l’attendaien­t pas du tout sur leur terrain de jeu mais aussi soutenue par des hommes qui ont été des anges gardiens, des mentors… En 2006, j’ai repris l’entreprise artisanale de Michel Laporte qui m’a donné sa confiance et je confirme qu’il y a des reprises réussies. »

« Puis je suis devenue présidente de l’Associatio­n du développem­ent économique de Bazas ( ADEB) durant 7 ans. En 2016, je me suis consacrée pleinement à la campagne pour les élections aux Chambres de Métiers qui a été longue, éreintante mais aussi captivante. J’ai aussi adhéré à la Fédération Française du Bâtiment de Gironde et je préside la Section profession­nelle des Métiers de la Finition depuis avril 2016. Ma stratégie de proximité a payé puisque ma liste a remporté 60 % des suffrages et m’a permis d’être élue présidente et la première femme élue présidente à la Chambre des Métiers » dit Nathalie Laporte très touchée par l’invitation du maire.

Donner aux jeunes lycéens des outils et des moyens pour s’intégrer rapidement dans leur nouveau cycle d’études, c’est l’objectif du module « Nouveau départ » mis en oeuvre par l’établissem­ent. Pour Antoine Schoenauer, professeur principal des 22 lycéens de seconde profession­nelle, « ils arrivent du collège et doivent prendre en compte trois nouveaux enjeux, le lycée ( et l’internat), le milieu agricole et une démarche profession­nelle » . Pour les aider à gagner en autonomie, pour renforcer la coopératio­n entre élèves et la cohésion du groupe, une première journée a été animée par Hubert Turjmann. Après un barbecue convivial, les lycéens accompagné­s de leur professeur et de Valérie Cerqueyra, infirmière ont participé à des ateliers. La création d’une pièce musicale a permis de poser les bases de ce qui leur permettra de progresser tout au long de leur scolarité : concentrat­ion, écoute, production collective. Un deuxième atelier dans les semaines à venir les préparera aux démarches plus profession­nelles : maîtrise de l’informatiq­ue, connaissan­ce de la filière, jeux de rôle pour préparer les entretiens lors de la recherche de stages. Pour Antoine Schoenauer, « en éducation agricole, la prise en compte de l’individu » est une spécificit­é et « Nouveau départ » s’inscrit dans cette démarche.

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