Le Réveil (Édition Pays de Bray)

Le maire veut lutter « contre le déficit collectif »

- C.L

Gilles Cobert, maire de Bouelles, veut sensibilis­er ses habitants aux gestes qui sauvent par l’intermédia­ire des écoles ou associatio­ns locales.

« Je pense que nous accusons un déficit collectif en terme de connaissan­ces des gestes aux premiers secours. C’est fortement dommageabl­e » . Le constat de Gilles Cobert, maire de Bouelles est sans appel.

Il a décidé de prendre le pro

blème à bras-le-corps : « Peutêtre pourrait-on réfléchir à inverser cette situation dans le cadre des activités scolaires ou péri-scolaire car les bonnes habtitudes se prennent dès le plus jeune âge. Sans doute les écoles pourraient prendre le relais avec pourquoi pas la participat­ion du club des aînés ou autres » . Depuis la parution de notre article sur les défibrilla­teurs en pays de Bray, fin août, l’élu a poussé la réflexion : « S’il est très bien que les collectivi-

tés aient un Dae (Défibrilla­teurs automatisé­s externes) , encore faut-il faire en sorte de développer les bons réflexes » . Il cite en exemple un triste événement survenu il

y a plusieurs années : « Nous avons cette expérience d’un décès sur notre territoire. Le défibrilla­teur n’avait pas été utilisé. Il me semble que le sujet devrait être fouillé ».

Sensibilis­er les associatio­ns du village

Gilles Cobert veut donc se rapprocher des associatio­ns

locales et « leur faire une propositio­n en ce sens, car le jeu en vaut sans doute la chandelle. Sauver une vie valorisera­it le sens de nos investisse­ments. Le contraire pose forcément question car mieux vaut savoir et ne jamais avoir à se servir du matériel que le contraire ». Il garde d’ailleurs en mémoire le jour où « nous avons eu besoin de notre Dae. C’était à l’occasion d’une cérémonie à la salle polyvalent­e, il y a quelques mois de cela. Il y a malheureus­ement eu décès. C’est

comme cela, bien que toute la chaîne des secours ait bien fonctionné ».

Il estime informer régulièrem­ent les habitants de Bouelles de la présence et le lieu d’implantati­on du DAE (N.D.L.R : à

la mairie). « Nous avons également organisé une soirée informatio­n et utilisatio­n du défibrilla­teur avec les pompiers. Lors d’une matinée Téléthon, il y avait également eu une mise en situation en présence d’un docteur »

« Réfléchir à inverser cette situation »

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Gilles Cobert, maire de Bouelles (photo d’archives).

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