Le Réveil (Édition Pays de Bray)
La Communauté de communes Bray Eawy trace sa feuille de route
Conseil communautaire de rentrée en ce mois de septembre pour les conseillers du territoire Bray-eawy, destiné à définir les statuts et l’intérêt communautaire.
Mercredi 20 septembre, à Sommery, les conseillers du territoire Bray-eawy ont dressé officiellement la feuille de route 2017-2020.
Côté compétences, il y a celles qui sont obligatoires comme la collecte et le traitement des déchets ménagers, aménagement de l’espace, actions de développement économique…
Il y a aussi les compétences optionnelles. À ce titre, on trouve notamment la création et gestion d’une maison de services et d’accueil au public (avocats, huissiers, conciliateurs…), construction, entretien et fonctionnements d’équipements tels que le futur centre aquatique à Neufchâtel…
Il y a enfin les compétences facultatives. Ces options supplémentaires rejetées (voirie) ou acceptées (enseignement, promotion du territoire, soutien à la vie associative, prise en charge des animaux domestiques qui divaguent, tourisme…) par la CBE (Communauté Bray-eawy). Quelques nouveautés ou réorga- nisations figurent cependant au programme. « Parmi ces compétences, des arbitrages ont été nécessaires afin de rendre les frais de fonctionnement supportables. La Communauté doit trouver près de 300 000 € d’économies dès 2018 » . Service Habitat La Communauté Bray Eawy assurera un service minimum. « Il n’y aura pas un nouveau programme d’intérêt général sur le territoire » , prévient Nicolas Bertrand. L’élu considère qu’il existe une panoplie d’aides à l’échelle nationale, régionale et départementale, et préfère donc se désengager partiellement. La CBE assurera un rôle « de facilitateur et d’informations » au cours de permanences à Neufchâtel, Saint-saëns et Les Grandes-ventes. Voirie L’ex Communauté SaintSaëns Porte De Bray et huit communes de l’ex Bosc d’eawy possédaient déjà cette compétence, pas sur l’ex pays neufchâtelois. Il a fallu trancher. Finalement, la compétence ne sera pas intercommunale. Elle sera dans l’escarcelle des 46 communes.
Elles conserveront ainsi la subvention départementale et la Dotation d’équipement territorial et rural, des bonus qui n’auraient plus été d’actualité si la Communauté Bray Eawy avait pris en main la compétence voirie. Néanmoins, un ingénieur territorialisé sera recruté à l’échelle communautaire afin de soutenir les communes sur le plan technique.
Kits de rentrée scolaire
Ils seront reconduits en 2018 pour les collégiens avec un dé- poussiérage du dispositif. Il s’inspirera du modèle neufchâtelois, composé de cahiers, pochettes transparentes et classeurs en fonction des besoins émis par les professeurs.
Nicolas Bertrand qui est aussi vice-président départemental de l’enseignement en charge des collèges rappelait lundi 4 septembre, lors de la distribution du kit « que cette aide est importante au point de vue financier. Actuellement, au collège de Saint-saëns, il existe une formule différente. Mais nous travaillons sur une harmonisation pour que tous soient traités de façon équitable »
En effet, sur Saint-saëns, ce sont les parents d’élèves qui se chargent d’effectuer un achat groupé de fournitures avec une participation de 10 € par le syndicat du collège et de 50 € par les parents.
À Neufchâtel le kit revient à 14 €. Autre changement : un système de retrait au siège social de la CBE à Neufchâtel pendant la période estivale. Économie La CBE décide de créer une zone d’activités aux GrandesVentes. Elle doit acheter avant le 31 décembre 2017 6 hectares pour être éligible à la Dotation d’équipement des territoires. Coût minimum de cette dépense : 120 000 euros pour devenir propriétaire des 60 000 m2, soit 2 euros le m2 net pour le propriétaire.
La Communauté Bray Eawy devra aussi s’acquitter des frais notariés, viabilisation… Une entreprise aurait déjà pris contact pour s’installer sur le site.
Autre achat, cette fois sur la zone d’activités de Callengeville, dans le cadre de la compétence communautaire, comprenant notamment la gestion des zones d’activités communales. Il s’agit d’acheter à la commune la parcelle de 7 000 m2 restant à commercialiser pour un montant de 52 500 € HT.