Le Réveil (Édition Pays de Bray)
Lancement des travaux de la liaison douce
Cela fait plusieurs années que les communes de Fréauville et de Londinières travaillaient d’un commun accord pour la mise en place d’une liaison douce réservée aux piétons, rollers et autres déplacements sans moteur. Environ trois kilomètres sans voiture.
« Les travaux débutent lundi (le 25 septembre) ! » remarque Michel Huet, le maire de Londinières avec une certaine satisfaction.
Il faut dire que le dossier, monté il y a déjà plusieurs années, a mis du temps à aboutir. Pas de la faute des élus des deux communes qui étaient motivés par ce projet, dynamiques dans son montage et dans son suivi. Mais les critères d’attribution des subventions des administrations changent tellement souvent que le concept a été reporté par l’ancienne majorité du Département de Seine-maritime.
Après un travail massif, sans relâche et régulier, Michel Huet a proposé à son conseil de relancer le dossier dernièrement avec cette fois une possibilité d’obtenir des subventions.
« Ce projet coûte finalement 110 000 euros avec une participation à hauteur de 80 % dans le cadre du TEPCV (Territoires à énergie positive pour la croissance verte) » , note Michel Huet. « Cette liaison douce a été intégrée à un projet plus global dans lequel nous avons financé une voiture électrique et deux vélos électriques qui seront utilisés par l’équipe technique en fonction des besoins » , poursuit l’élu.
Deux mois de travaux
« Londinières est porteur du projet pour les deux collectivités mais les frais sont répartis sur les deux communes. Le but c’est de faciliter la venue sur Londinières en toute sécurité, que ce soit à pied, en vélo ou en roller. Les deux villages sont déjà
très proches et nous avons déjà pas mal de points communs : les écoles sont partenaires, les jeunes de Fréauville viennent jouer au football à Londinières, les plus âgés y font leurs courses… »
Les travaux de cette liaison douce ont donc débuté lundi 25 septembre. Pour répondre aux critères stricts, il y a une technicité spécifique qui est attendue pour proposer une liaison adaptée à tous.
« Il faut compter deux mois de travaux car il y a aussi de l’ingénierie pour cette réalisation : il y a des fossés et il faut récupérer l’eau, il faut réaliser une pente stabilisée, faire attention aux contrebas… On doit aussi passer au-dessus d’une canalisation de fuel donc il nous faut les autorisations nécessaires. Il y a beaucoup de travail à prévoir et on est toujours tributaire du temps aussi » , ajoute le maire de Londinières.
Sur Londinières, d’autres projets pouvant s’intégrer dans un dossier TEPCV sont déjà en cours de réflexion comme la création d’un parcours de santé autour de l’étang.