Le Réveil (Édition Pays de Bray)

Les majorettes sont sans salle des fêtes fixe

Mi-soulagés et mi-inquiets, voilà l’état d’esprit des responsabl­es des majorettes Les Raynes depuis début septembre. Privées de la salle d’activités communale pour répéter, les filles doivent jongler d’une commune à l’autre pour s’entraîner désormais.

- Cynthia Lhérondel

Début juillet, les Raynes, majorettes de Saint-léger-auxBois, lançaient un appel à l’aide dans les colonnes du Réveil pour trouver une nouvelle salle de répétition­s.

En effet, depuis le 27 août, elles ne peuvent plus s’entraîner dans la salle d’activités du village car cette dernière accueille désormais la cantine scolaire. Une situation parfaiteme­nt comprise par les responsabl­es des Raynes, Karine et Joël Heurteaux mais difficile à gérer.

En cette période de rentrée, la solution trouvée n’est pas parfaite mais elle a au moins le mérite de permettre à l’associatio­n de continuer à exister. « On avait déjà quelques contacts fin juin mais rien de ferme en terme de propositio­n. Après la parution de l’article dans Le Réveil, nous avons eu plusieurs appels » , explique le trésorier, Joël Heurteaux. « On attend encore des réponses de communes des environs » , poursuit celui qui veille, avec sa femme Karine, sur l’associatio­n depuis sa création en 2011. Ils ont créé ce club main dans la main et ne veulent pas le voir s’éteindre malgré cette difficulté majeure. « Aujourd’hui, nous n’avons pas de salle fixe » , détaille le trésorier. Heureuseme­nt, plusieurs communes ont déjà accepté de leur tendre la main.

Y croire encore

« Depuis début septembre, on répète à Pierrecour­t mais aussi à Nullemont et à Rétonval » énumère la présidente Karine Heurteaux. Une solution qui à terme « risque de faire grincer des dents les parents car cela oblige certains à faire plus de kilomètres. On a tout pour réussir : des nouvelles tenues, des engagement­s pour défiler, de nouvelles recrues… Tout sauf une salle fixe pour répéter » , ne peut s’empêcher de penser tout haut le trésorier qui veut croire que tout est encore possible.

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Depuis début septembre, les majorettes de Saint-léger-aux-bois sont devenues des nomades, répétant tantôt dans une salle des fêtes, tantôt dans une autre.

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