Le Réveil (Le Réveil (Édition Bresle - Oise - Somme)
Julie s’apprête à partir au Cambodge pour prodiguer des soins
A 23 ans, Julie s’apprête à s’envoler pour le Cambodge. L’étudiante infirmière y restera quatre semaines pour prodiguer des soins auprès de la population locale.
Dans le cadre de son apprentissage à l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) d’abbeville, Julie, 23 ans, et ses collègues de 3e année doivent réaliser chaque année un stage découverte. « Et nous avons demandé à le faire à l’étranger, explique la jeune femme, qui vit à Laboissière, près de Beaucamps-le-vieux. C’est notre choix. L’an passé, les élèves de 3e année sont allés au Vietnam. Nous avons voulu changer et on a pensé au Cambodge ».
Du 6 janvier au 2 février
Ce stage de 4 semaines est d’ores et déjà planifié. Il se déroulera du 6 janvier au 2 février à Phnom Penh, la capitale de ce pays. Mais pour réaliser un tel projet, le financement est l’un des nerfs de la guerre. Il faut compter environ 2 400 euros par personne. C’est pour cette raison que les infirmières multiplient les actions avec soirées loto ou défilé. « On a également déposé des boîtes chez les commerçants, organisé une vente de grille, confectionné des crêpes que nous avons vendus à l’hôpital », résume Julie. Ce voyage est également le fruit du travail de l’association des étudiants en soins infirmiers (ADESIA). C’est elle qui permet l’organisation de l’ensemble des manifestations.
Les Abbevilloises comptent également sur la générosité du grand public et ont lancé un appel aux dons sur Leetchi.
5 jours de travail par semaine
En attendant de récolter les fonds nécessaires, Julie se projette déjà dans sa mission. « Notre but sera de prodiguer des soins dans un hôpital local, consent-elle. On passera également deux jours dans un dispensaire, dans la campagne auprès des gens qui ont moins de moyens. Nous vivrons dans une maison d’hôtes ».
Un lieu dont est propriétaire l’association Mission stage, qui prend en charge toute l’organisation de ce voyage. « De telle manière que nous n’avons qu’à nous occuper de nos billets d’avion, explique Julie. Sur place, nous travaillerons 5 jours par semaine. Nous aurons donc deux jours de libre pour découvrir ce pays. On dispose également d’interprètes ».
A plusieurs mois du départ, facile d’imaginer l’impatience grandissante qui doit animer les futures infirmières. « Ce sera une totale découverte, enchaîne-t-elle. J’ai hâte de voir comment cela se passera là-bas par rapport à chez nous. Peut-être n’ont-ils pas la même façon de travailler que nous. C’est un peu l’inconnu ».
Envisage-t-elle déjà de repartir un jour ? « Peut-être que cette expérience à l’étranger sera la seule que je vais vivre, confiet-elle. Il est important d’aller à la rencontre d’autres cultures et de se rendre compte qu’en France, nous sommes des privilégiés ». Ne reste plus qu’à patienter quelques semaines.