Le Réveil (Le Réveil (Édition Bresle - Oise - Somme)
« Il faut faire preuve de tolérance »
Gérard Tarot, domicilié à Saint-arnoult, marche entre deux et trois fois par semaine. Il organise des randonnées dans le secteur pour le compte de l’association Loisirs à la campagne à Formerie et Randonn’evoissons à Poix-de-picardie.
Quand il programme des excursions à pied, il évite les parcours dans les bois en période
de chasse. « Nous nous renseignons avant. S’il y a une battue ou une chasse en cours, nous avons les cartes IGN et nous essayons de dévier le trajet afin d’éviter les accidents. Nous contactons aussi les propriétaires de bois privés afin de savoir si nous pouvons passer », confie cet animateur de randonnée pédestre.
Des marcheurs aussi chasseurs
Suzette Vignon, organisatrice de randonnées pendant vingt ans au sein de Loisirs à la campagne, confirme : « Nous avons des marcheurs qui sont aussi chasseurs. Nous savons où les chasses ont lieu ». Avant de lancer une suggestion : « Il faudrait
qu’ils ne chassent pas le jour (NDLR : le lundi) où nous marchons ».
Gérard Tarot insiste de son côté sur l’aspect sécurité dans
les groupes qu’il encadre : « Les personnes doivent porter des gilets jaunes fluo afin d’être vus. C’est important pour éviter les accidents ». Suzette Vignon poursuit : « Nous voyons bien les chasseurs avec leurs gilets orange. Ce serait bien que tous les randonneurs mettent un gilet jaune ».
« Il y aura toujours des grincheux »
Pour Gérard Tarot, « Il y aura toujours des grincheux. Nous faisons tout pour éviter les conflits avec les chasseurs que nous rencontrons. Il faut faire preuve de tolérance ».