Platitude
Lundi 18 septembre, le magazine Femme actuelle a publié un article, au moins sur son site internet, intitulé « Le Perche, une Normandie bucolique, inventive et gourmande ». Il est d’une platitude rare, bourré de phrases pompeuses voire surprenantes, ainsi que d’une accumulation presque sans transition de choses à voir, à faire, avec toutefois quelques noms, donnant la fausse impression que le journaliste s’est effectivement rendu sur place.
A la fin de ce « papier », le secteur de Tourouvre est à l’honneur à travers un zoom sur les Muséales et le musée de l’inZolite de Lignerolles. Pour le premier, « les Muséales de Tourouvre permettent de savoir si nous sommes buticulamicrophile (collectionneur de mignonnettes d’alcool) ou tyrosémiophile (collectionneur d’étiquettes de boîtes de camembert) », écrit le journaliste visiblement fier de sa trouvaille. Quant au second, « après avoir fait carrière dans la grande distribution, Pierre Marzorati a ouvert son musée jouissif et d’un mauvais goût exquis ! Volubile, il raconte à ses visiteurs l’histoire des dizaines de milliers d’objets qu’il a chinés ». Ce qui sonne comme un enthousiasme béat de la part de l’auteur, surtout quand, quelques lignes avant, il écrit qu’« au marché de Mortagne-auPerche, le samedi, les volailles n’ont pas fait de gonflette, le porc n’est pas sous stéroïdes et le beurre est jaune ». Quand un Parisien découvre l’existence de la campagne, c’est beau…