■Services - Pays du camembert

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« Le bâtiment ne correspond tout simplement plus à l’activité de la MJC » souligne Daniel Laurent, le président de l’association. Qui plus est, « c’est un gouffre énergétique, ne disposant d’aucune isolation ». Les locaux appartiennent à la Ville depuis janvier 1964. De mémoire, il s’agissait d’un legs de la famille Guérard.

Date butoir : 2023

La date butoir pour se mettre aux normes est « 2023 ». Si d’ici là il n’y a pas de solution, « nous devrons fermer les portes ». Néanmoins « nous travaillons sur un projet engagé du temps où Fatima Zahmoun était en poste à la direction des services de la Ville. Elle avait estimé que s’engager dans une nouvelle construction serait plus économique qu’une réhabilitation de l’ancien. Cela serait plus rapidement amorti ». Il s’agirait de partir sur une construction neuve, en lieu et place de l’actuel bâtiment. Elle engloberait outre la MJC, les autres associations qui pour l’heure se réunissent dans des salles à divers endroits de la ville. « On s’orienterait vers une maison des associations ».

Optimisation des locaux

Les besoins de la MJC sont recensés dans un avant-projet, entériné récemment par le bureau de la MJC. « Il a été réalisé par l’un de nos administrateurs, Jacques Lemaire et par Mathilde Gaudemer, la directrice ». Le document fait état, dans le détail, des infrastructures dont a besoin la MJC en « optimisant l’utilisation des locaux. Nous avons besoin d’une surface de 400 m2, sachant que L’idée de l’avant-projet porterait sur une construction neuve en lieu et place de l’actuel bâtiment, mais tout en conservant la salle du Dojo, adjacente à ces locaux L’état des murs se passe de commentaire… nous conserverons la salle du dojo. Elle fait 200 m2 ». Soit un ensemble bâti de 600 m2 sur un terrain de 2 000 m2. La nouvelle construction serait accolée à la salle, comme c’est le cas actuellement. L’avant-projet prévoit une cave de stockage.

Trouver un relogement temporaire

Si ce projet voit le jour, il faudra également trouver une solution afin que l’association puisse poursuivre ses activités. Il avait été projeté dans un premier temps d’installer la MJC dans les locaux de l’ancienne école Charles-Perrault. Un projet abandonné car « l’espace ne correspondait pas. Et puis, les locaux sont déjà occupés par l’association Camembert au coeur de l’Histoire ». D’autres pistes sont donc à envisager. L’avant-projet sera soumis à approbation du conseil d’administration lors de sa réunion le 28 septembre. Il sera ensuite adressé à la Ville.

Risda en concert en 2018 ?

Daniel Laurent évoque les différents projets sur lesquels planche la MJC. À commencer par l’organisation d’un spectacle de magie avec Thibault Surest, illusionniste mentaliste, samedi 11 novembre. Le spectacle aura lieu dans le cadre d’un repas organisé à la salle Armontel, suivi d’une soirée dansante. Le magicien était intervenu auprès des jeunes pendant le centre de loisirs au printemps dernier. Les inscriptions seront ouvertes début octobre. « Nous travaillons sur d’autres projets comme l’organisation d’un concert avec le chanteur Ridsa, courant 2018, sous le hall du Pays d’Auge ». La MJC planche également aux prochaines 24 heures de voitures à pédales en 2019. « Il s’agirait d’associer le collège à la création d’un véhicule en commun ».

Les clôtures de la discorde

Daniel Laurent va de nouveau adresser un courrier au maire, Guy Romain, sollicitant la pose de deux portillons afin de (re)créer un accès direct entre la MJC et le gymnase Michel-Pelchat. Les clôtures séparatives installées par la Ville, cloisonnant la MJC de la structure multi-accueil et du gymnase Michel-Pelchat, continuent d’alimenter la polémique. Ces clôtures imposent de faire le tour par l’avenue du Général-de-Gaulle pour se rendre de la MJC au gymnase, alors que les deux sites ne sont distants que de quelques mètres. « Lors de la porte ouverte de la MJC, la gêne occasionnée par ce cloisonnement était manifeste » affirme Daniel Laurent. D’autant plus « que cela n’empêche pas les dégradations car ces derniers temps, la clôture a été abîmée à divers endroits ».

Cet accès permettrait en outre l’utilisation du parking dédié à la structure multi-accueil, non utilisé le soir, par les utilisateurs de la salle du dojo, les places de stationnement étant limitées aux abords de la MJC.

Un gros besoin…

Un autre courrier sera adressé au maire, cette fois pour solliciter l’intervention des agents de la Ville afin de donner un aspect « plus propre » aux vestiaires et sanitaires de la MJC. « Tout est vétuste. Il n’y aurait au moins qu’à gratter la peinture écaillée et redonner un coup de peinture pour donner un autre aspect que ce qu’il y a actuellement »