Un terrain de 165 000 euros pour l’Abbaye Saint Nicolas
Mercredi 20 septembre avait lieu le conseil communautaire de l’Interco Normandie Sud Eure à Verneuil. Au menu : subventions aux associations, abbaye Saint Nicolas et contrat de territoire…
Si la mesure était passée inaperçue il y a quelques mois, dans les prochaines semaines elle risque de faire des remous au sein des territoires des anciennes communautés de communes. A partir de 2018, les associations subventionnées par l’Inse verront leurs dotations versées par l’Interco baisser de 30 % par an jusqu’en 2020 pour finalement tomber à 0 en 2020. Restera alors aux associations et aux communes à compenser cette baisse d’argent disponible annoncée à partir de l’an prochain. « Pourquoi on vote cela aujourd’hui et non pas dans le cadre du budget de l’an prochain ? », s’étonne un élu. Les esprits risquent de s’échauffer d’ici janvier. Affaire à suivre… Ambiance.
Un terrain de 165 000 euros pour l’Abbaye
165 000 euros. C’est la somme qu’il va falloir rajouter aux investissements qui promettent d’être colossaux pour le futur de l’abbaye. C’est en effet le prix d’un terrain qui pourrait à terme devenir un parking. L’ex CCPV (Communauté de communes du pays de Verneuil) avait le projet d’acquérir le terrain entre le carrefour de la nationale 12 côté Intermarché et les promenades côté « Gueule d’Enfer » pour la réalisation d’un parking. De ce parking, on pourrait accéder à l’Abbaye par une passerelle. Cette ouverture extra-muros pourrait faciliter l’accès pour les aménagements futurs de l’Abbaye, comprenez le potentiel musée qui accueillera les oeuvres du peintre vernolien Maurice de Vlaminck. Le propriétaire du terrain a en effet accepté l’estimation des Domaines d’un montant de 165 000 €. Si jamais la destinée de celle-ci venait à changer, le terrain peut être revendu, ce qui ne devait pas poser problème, Annie Depresle, première adjointe de Verneuil a commenté cette décision de « prématurée, on ne sait pas encore ce que l’on fait de l’abbaye ». Maryvonne Choisselet, vice-présidente en charge de l’abbaye a aussi fait un point sur l’avancement des travaux, notamment les différentes entrées et sorties. Avec aussi pour objectif en 2018 d’organiser des ateliers ou des dégustations de produits locaux au sein de l’abbaye. Aussi, la fréquence de visites augmentera mais sera limitée à 19 personnes.
Adhésion au CAUE 27
L’Inse a voté l’adhésion à un conseil qui a pour but d’accompagner les collectivités dans les démarches d’élaboration de projet de territoire, le CAUE 27 (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Eure). Ce conseil pourra ainsi aider à l’élaboration de documents d’urbanisme, dans la conception et la réalisation d’opérations d’aménagement et de constructions ou encore dans la préservation et la valorisation d’espaces naturels, urbains et environnementaux. Point important, l’Inse était désormais adhérente, les communes bénéficieront gratuitement de ce service (4 jours gratuits sans adhésion) pour des études qui demande moins de cinq jours par exemple. Au-delà, les études deviendront payantes.
Programme Sport Santé
Une activité de Découverte Sports Santé Bien Être était pratiquée sur le territoire de l’ex-3CR (l’ex Communauté de Communes de Rugles) pour les séniors (autour du Sport Santé Bien Être) et le bébé gym pour de la découverte multisport. Le conseil a ainsi voté pour élargir ces programmes au territoire augmentant ainsi le temps de travail de l’agent en charge. Le tarif est de 80 € pour les séniors et 45 € pour la bébé gym.
S’en est suivie une (longue) présentation des contrats de Territoire 2017/2021 revenant sur les objectifs de ces programmes décidés conjointement avec le département de l’Eure et la région Normandie. Des contrats ayant pour but, entre autres, de soutenir l’attractivité et la compétitivité des territoires par l’investissement public et valoriser le rôle de centralité assuré par certaines villes petites et moyennes, ainsi qu’assurer un équilibre entre les différents territoires. Mais il ne reste plus que très peu de temps aux communes pour faire entrer ces projets dans ces contrats après il sera trop tard.
Hugo Blin