Un éclairage plus économique
De 7 500 €, le coût annuel de la facture d’électricité pour la salle de tennis devrait redescendre à 2 000 euros. Ça valait donc la peine d’installer un nouvel éclairage LED dans cette partie du gymnase Thomas-Goilard. Puis, outre de substantielles économies pour la collectivité, avec ce nouvel équipement, les usagers n’auront plus « de soucis de pannes électriques, de scintillement lumineux ou, à l’inverse, de zones obscures pour s’adonner à leur passion favorite », remarquait, dimanche midi lors de l’inauguration, Frédéric Rey, adjoint aux sports.
Coût : 36 000 €
Entamé l’an passé pour le premier court couvert puis réalisé cet été pour le second, cet aménagement revient à 36 000 € à la Ville, laquelle a bénéficié de la réserve parlementaire à hauteur de 4 300 € en deux fois. « Je vous demanderai donc, Mme le député, de transmettre à Bruno Le maire, votre prédécesseur, nos plus sincères remerciements pour son soutien », déclarait l’adjoint à Séverine Gipson, présente à cette inauguration.
L’élu en profitait pour remarquer que la Ville n’a pas attendu le passage des installations couvertes sportives à l’intercommunalité prévue en janvier 2018 « pour commencer à réfléchir à des améliorations utiles pour tous, en faisant plusieurs milliers d’euros d’économies par an ».
Ce qui a fait dire à Yves-Marie Rivemale, maire, en ouverture de la cérémonie, que l’intercommunalité va hériter de bâtiments sportifs « dans un état plus que correct ».
Frédéric Rey terminait son propos en espérant que cette opération de renouvellement d’éclairage écolo sera poursuivie après le 1er janvier 2018 pour les autres salles vernoliennes.
Quant à Eléna Puppini, présidente d’un club fort de 216 licenciés et de quatorze équipes engagées en championnat, elle a expliqué que le tennis vernolien travaillait à moult projets d’amélioration des infrastructures tels que la réfection récente des zones de fond de courts.
Autofinancement
Des projets pour lesquels le club apporte généralement de l’autofinancement, ce qui signifie qu’il ne compte pas uniquement sur les subventions. Aussi, il travaille déjà au montage d’un dossier avec la Ville pour deux nouveaux courts extérieurs sur le site Victor-Linart.
Le mot de la fin revenait à Séverine Gipson, député, qui tenait à préciser que même appelé au gouvernement comme ministre de l’Economie, « Bruno Le Maire n’oublie pas sa circonscription, bien au contraire ».
L’élue de la Nation ajoutait que pour cette opération « Verneuil est à l’avant-garde car l’écologie étant un des chevaux de bataille du nouveau gouvernement, des politiques d’aides seront bientôt proposées pour ce type de rénovation comme la vôtre ». Des subventions, notamment de la Région, qui pourraient avoisiner les 40 % ! C’est bon à savoir.