Histoires vécues de femmes
C’est devant une centaine de personnes que la compagnie Gueilles Ferailles a présenté son spectacle « Une déclaration, portrait de femmes ». « Notre mission c’est la transmission. Les femmes que nous avons rencontrées dans les maisons de retraite de Préchac, Captieux ; Bazas… ont raconté leur vie dans le Sud Gironde dans l’entre-deux-guerres et après » informe Pauline l’une des deux comédiennes.
Les spectateurs ont découvert une institutrice au début de la IVe République, la fille Lagüe, Madame Birabin et la fille du notaire, Nicole et Solange, Jeanne et Marinette, Henriette, Suzanne, Eliette… qui parlent de leur quotidien dans les villages, dans les métairies et sous l’occu- pation allemande. « Tous les villageois ont été réunis par les Allemands devant la porte de l’église. Tout le monde avait peur mais un homme est allé discuter avec les Allemands qui criaient. D’un seul coup, ils sont montés dans les véhicules et sont partis. Après leur départ, personne n’osait bouger » .
Après les Allemands, ce sontt les Américains qui sont arrivés. « Ils nous payaient des clopes et ont leur offrait des sourires » .
Un spectacle plein d’émotion et d’histoires vraies et comme disait Frédéric Garcia Lorca : « Rien n’est plus vivant qu’un souvenir » .