Quand la halle devient une galerie d’art…
Le Cercle rionnais, sans cesse en quête de partage, a eu l’idée d’une première exposition mettant en relief diverses formes d’art, intitulée « Alart’à Rions ». Le temps maussade éliminant la possibilité d’étaler les oeuvres dans la cour du Cercle, il a suffi de traverser la rue et d’investir la halle, transformée l’espace d’un week-end en un « miroir de la beauté ».
Les visiteurs n’ont pu qu’admirer, dès le premier regard, une installation brillante destinée à la mise en valeur des richesses présentées. Habilement mêlées, les productions de 13 artistes d’inspiration moderne s’étalent ou se dressent en un florilège de teintes et de matières diverses.
Peintures et sculptures
Ils ont eu l’honneur de figurer dans ce palmarès du bon goût et de l’originalité, les peintres Dominique Fauré, Tao Dao Laozi, Claire Harel, Noémie Boullier, Marijo Quétier, Karine Blouet, Charly Louis, Robert de Boissel, dont les toiles s’étalent sur les murs de pierre, auprès des photographies de Françoise Harf. Posées au sol, les sculptures de Gaëtan Lambaye, François Lacoste, Laure Pascual, Jeanne Duchein créent l’union entre toutes les formes artistiques.
Expressionnisme
Dominique Fauré se flatte d’être « la seule rionnaise du groupe » . « Je me sens très proche du Cercle où je suis bénévole » , affirme-t-elle.
Dans son atelier proche de la Tour du L’Hyan, elle s’adonne à la peinture, concevant pour ce jour des représentations d’un ciel menaçant et précisant : « Je me consacre à l’expressionnisme, décrivant l’air, l’eau, les paysages, l’infini. Mais je suis également plasticienne, composant avec les volumes… ». Les artistes reviendront l’an prochain, c’est sûr, apportant des nouveautés propres à ravir esthètes ou simples promeneurs.