La piste cyclable n’est plus un rêve
Gleize pour la remise symbolique au département du tracé définitif de la piste cyclable, SaintPierre d’Aurillac se situant exactement à mi-parcours du tracé.
Un tracé dans la continuité
Francis Dussillols s’est réjoui « qu’il n’y ait pas eu besoin d’avoir recours à une procédure d’utilité publique concernant les acquisitions foncières, sujet délicat quand on touche au droit de propriété pour l’intérêt général » .
Les deux CDC du Réolais et du Sud-Gironde ayant finalisé le dossier, c’est au Département de prendre le relai comme maître d’ouvrage pour une réalisation du projet qui devrait aboutir fin 2019.
Ce tronçon de piste cyclable débutera au viaduc de SaintMacaire, longera les bords de Garonne en passant par SaintMacaire, Le Pian-sur-Garonne, Saint- Pierre d’Aurillac, SaintMartin-de-Sescas, Caudrot et Castets-en- Dorthe. Jean- Luc Gleize a affirmé sa satisfaction: « une vraie nécessité touristique dans cet écrin splendide des bords de Garonne, précieux avec une économie non délocalisable. Cette piste cyclable permettra de réduire le volume des véhicules, car un vélo c’est une voiture en moins sur la route. C’est une valeur ajoutée pour le département, une continuité entre les deux rives » .
Fin 2018
Du côté Langon, le tronçon déjà réalisé jusqu’au centre hippique de la Gourmette doit être prolongé plus tard jusqu’à Roaillan. Le tronçon Bazas/Captieux s’achèvera fin 2018.
Le coût se monte à 1.650.000€ pour la partie Roaillan/Langon, 2.800.000€ pour Bazas/Captieux et 3.000.000€ pour Saint-Macaire/Castet-en-Dorthe et Castillon. Le but est de parvenir à un maillage complet pour rejoindre les grandes voies européennes.
La photographe Camille Cier expose jusqu’au dimanche 12 novembre, à la galerie des Simones et les Mauhargats (rue Carnot) une série d’une quarantaine de photographies sur les femmes « Elle était une fois » .
La femme dans l’ombre et la lumière
Originaire des Landes, Camille vit et travaille à Paris après un parcours dans le monde entier. Partie à la découverte des EtatsUnis, de l’Amérique du Sud, elle se consacre au reportage photographique, interpelée par l’engagement photographique de l’artiste afro- américaine Loma Simpson sur la vision des femmes noires. Camille s’oriente alors vers la femme actuelle « j’ai voulu mettre en opposition la femme belle, lisse, inexpressive si souvent photograhiée, à celle dans son quotidien émouvante, fragile parfois jusqu’à la névrose » , passant de l’ombre à la lumière, à voir ou à deviner, en double vision, en jeu de face à face ou peut-être en simple miroir.
Les nervures du bois qui sert de support à une partie des photographies donnent vie à l’instantané verni tel un tableau. Les oeuvres de Camille Cier peuvent troubler, interroger, voire déranger mais ne laissent pas indifférent, une belle exposition à ne pas manquer.