Le Républicain (Sud-Gironde)

22 ET 23 SEPTEMBRE

- Damien Pavis

Fest’Italie

La cité millénaire met en avant l’amitié franco-italienne vendredi 22 et samedi 23 septembre par ce Fest’Italie avec parade vénitienne, concerts, conférence­s, exposition de voitures italiennes. Le concert Ultimo Cielo lancera les hostilités à la manufactur­e, vendredi, à partir de 21h (collaborat­ion entre des musiciens italiens de renommée internatio­nale et des musiciens locaux). Samedi, c’est vers le prieuré et son parking qu’il faudra se rendre.

Si beaucoup d’élus locaux s’insurgent face au gel du financemen­t des contrats aidés et leurs suppressio­ns, à La Réole, la chanson ne semble pas avoir la même tonalité. Et pour cause, la municipali­té ne sera pas touchée cette année par les diminution­s de crédits dédiés aux emplois d’avenir. Les deux personnes qui auraient pu être touchées vont poursuivre leur travail dans les écoles réolaises. nier qui juge au cas par cas pour le renouvelle­ment des emplois d’avenir, devant procéder selon la limite du nombre dont il dispose. « On ne laisse pas de gens sur le carreau et c’est important » signale Bruno Marty, premier magistrat de la cité. Mais pour quelles raisons La Réole est-elle l’exception ? L’interrogat­ion est légitime.

Un accompagne­ment de la jeunesse

Réole tend la main aux jeunes en difficulté­s en les accompagna­nt.

« Il y a un travail de fond pour les jeunes vers la formation. La première fois que j’avais rencontré Patrick Kanner [à l’époque Ministre de la Ville sous le dernier gouverneme­nt Hollande], il avait mis en avant La Réole pour ses dispositif­s pour la jeunesse. La seconde fois [début mars], il était venu pour rencontrer les jeunes en emplois d’avenir. Nous sommes repérés comme la ville qui accompagne au mieux la jeunesse » argumente Bruno Marty.

Employés et formés

et cela montre que personne n’est jeté sur le tapis » . Dans les faits, la municipali­té a toujours souhaité se tourner vers la jeunesse en proposant au premier abord des services civiques, par exemple, ou encore des contrats aidés sous forme d’emplois d’avenir ou encore de contrat unique d’insertion, comme cela a été le cas avec un agent finalement recruté en CDD depuis le 15 septembre dernier.

Arrivé avec au maximum le brevet des collèges, cette jeunesse, allant de 16 à 25 ans, repart dans le meilleur des cas avec plusieurs formations comme le bafa, le PSC 1, un CAP ou un bac. Par la suite, ce contrat peut déboucher sur un CDD ou se terminer avec la possibilit­é, pour l’agent, de prendre le chemin des études supérieure­s.

« On ne laisse pas de gens sur le carreau »

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