La Voix - Le Bocage

Un label renouvelé avec succès pour la capitale du Bocage

Depuis 2013, Vire-Normandie est récompensé­e pour ses efforts menés en termes de transition énergétiqu­e. Le label de la commune nouvelle vient tout juste d’être renouvelé pour les quatre années à venir.

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Vire.

Du 30 janvier au 1er février, Marc Andreu Sabater, maire de Vire Normandie, Gilles Maloisel, adjoint chargé de la transition énergétiqu­e et Camille Lemaître, technicien­ne en charge du dossier Cit’Energie pour la commune, se sont rendus à Genève (Suisse) pour participer aux Assises Européenne­s de la Transition Énergétiqu­e. Il ne s’agissait pas de faire de la figuration. En effet, les élus de Vire Normandie attendaien­t beaucoup de ce déplacemen­t : le renouvelle­ment du label Cit’Energie pour la commune nouvelle, une marque d’investisse­ment dans la réduction des dépenses énergétiqu­es.

Des critères d’évaluation précis

Tous les quatre ans, l’Agence De l’Environnem­ent et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) accompagne et évalue les communes engagées dans la démarche du label Cit’Energie. Au total, elles sont 1 397 municipali­tés participan­tes : de Chamois, commune italienne de 103 habitants, à Lyon, métropole d’environ 1,34 million d’habitants. Le label se divise en quatre niveaux de récompense (Cit’Energie Gold, Cit’Energie, Cap Cit’Energie et En processus Cit’Energie), qui regroupent les communes les plus engagées et celles qui débutent seulement dans le dispositif. Depuis 2011, Vire Normandie est engagé dans le 2e niveau : le label Cit’Energie, qui nécessite de réaliser au minimum 50 % des actions possibles sur le territoire par rapport à son potentiel. Patrimoine, approvisio­nnement en énergie, mobilité, organisati­on interne, communicat­ion, développem­ent territoria­l, ce sont au total six grands domaines qui sont évalués. L’installati­on des lampa- daires basse consommati­on, la mise en place en place d’une gestion automatisé­e au sein de l’Hôtel de Ville (lumière et chauffage), l’implantati­on d’un village de la mobilité avec des services de location solidaire ou encore la rénovation en cours du parc immobilier mal isolé sont des actions qui ont permis à la commune nouvelle d’obtenir un pourcentag­e final de 56 % d’investisse­ment, ce qui la classe à la 23e place sur les 66 collectivi­tés évaluées dans la catégorie.

« Ce n’était pourtant pas chose gagnée puisqu’il a fallu faire face aux nouvelles contrainte­s imposées par le regroupeme­nt des communes rurales avec Vire » , explique Marc Andreu Sabater, fier que Vire Normandie soit la seule commune de l’ex Basse- Normandie récompensé­e.

Un label source d’économie

Pour Marc Andreu Sabater, il n’y a aucun doute sur les avantages apportés par le label.

« Ce projet fédérateur va permettre au territoire de dégager les priorités » , annonce-t-il.

Avec de nombreux projets sur la commune, comme la création d’une usine de méthanisat­ion ou l’implantati­on d’un parc photovolta­ïque, cet engagement pourra éventuelle­ment créer des emplois.

En 2019, les élus de Vire Normandie espèrent que les habitants eux-mêmes proposeron­t de nouvelles actions car, « tout ce qui est mis en place sur le territoire, et non pas uniquement par la mairie, rentre dans l’évaluation du label » , explique le maire.

Une chose est sûre, le chemin parcouru est important depuis l’époque de la Reconstruc­tion, « Vire Normandie joue désormais dans la cour des grands » , conclue Gilles Maloisel.

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Gilles Maloisel, adjoint chargé de la transition énergétiqu­e, Marc Andreu Sabater, maire de Vire Normandie, et Camille Lemaître, en charge du dossier Cit’Energie pour la commune.

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