Les Alpes Mancelles

Le club de foot veut stopper hémorragie

-

Après trois relégation­s d’affilée, l’US Tennie Saint-Symphorien espère bien briser cette mauvaise spirale qui pourrait plomber le moral des troupes.

En DRH en 2013 et en D2 en 2016, voici la chute vertigineu­se du club tennisien sur ces dernières années. Mais pas question pour autant de céder à la panique.

C’est le message qui a été mis en avant au cours de l’assemblée générale, vendredi soir, par le président David Lalande, en poste depuis l’été dernier :

« Ce fut une saison de transition. Sportiveme­nt, c’est négatif car la A descend alors que la B ne monte pas. Mais il y a des motifs de satisfacti­on à retenir : les finances sont saines et on s’est mis en conformité en matière d’arbitrage après 4 années d’infraction ce qui nous enlève une sacrée épine du pied, pour le recrutemen­t par exemple. »

Le coach Lucio Fernandes écarté

Il est vrai que la saison 20152016 aura été synonyme de galère pour les Tennisiens qui n’ont pas pu échapper à la descente avec deux victoires seulement au compteur (D1). « Pourtant, il y avait du potentiel car on a su tenir tête à des gros morceaux comme Sillé-le-Guillaume, Vibraye ou Ruaudin. Hélas, on a lâché certains matches au printemps avec un état d’esprit défaillant », estiment Aymeric Grangé et David Vivet, les coaches qui ont remplacé à la fin février Lucio Fernandes, écarté.

Retrouver de l’ambition

Si le passé sur ces trois dernières années a été bien délicat, le bureau espère avoir un avenir plus radieux. Pour cela, il a jeté son dévolu sur un nouvel entraîneur général, Roger Elizéon. Objectif : stopper l’hémorragie et insuffler un nouvel élan au club.

« Cette saison doit être celle du renouveau. On veut redonner de la confiance à l’effectif et intégrer des jeunes joueurs à l’équipe première. Cela passe par de l’investisse­ment lors des séances d’entraîneme­nt et aux matches le dimanche, une bonne préparatio­n physique dès le mois d’août et un bon état d’esprit. »

Une fusion dans les cartons ?

Fondée en 1972, l’Union Sportive recensait cette année 116 licenciés dont 20 dirigeants, 42 seniors, 49 jeunes et 3 arbitres officiels.

Si l’heure n’est pas encore à la fusion, le président a évoqué sans détour ce projet cantonal devant les élus vendredi soir : « On ne profite pas suffisamme­nt du travail réalisé au sein de la Champagne Conlinoise. Depuis 10 ans, le manque d’intégratio­n de jeunes joueurs à Tennie se fait sentir. Notre avenir passera forcément par une fusion avec des clubs voisins. Une fusion, ça comporte des avantages, mais probableme­nt aussi des inconvénie­nts. »

Nul doute que des discussion­s vont être engagées à ce sujet dans les mois à venir avec Cures, Domfront-en-Champagne et Conlie. Affaire à suivre.

Newspapers in French

Newspapers from France