Sculptures et exposition photos tout l’été !
Le Domaine du Gasseau accueille jusqu’au 4 septembre l’exposition de Lise Del Médico, artiste autodidacte qui sculpte la terre depuis 14 ans.
Après un cursus littéraire et sociologique, et des études de cinéma et de linguistique, elle se consacre depuis 2003 à la sculpture. Elle a commencé à exposer en 2005, et elle s’est vite rendu compte que les gens exprimaient beaucoup d’émotion devant ses sculptures, et elle a bien vite perçu qu’il y avait une immense possibilité d’échange et de dialogue et surtout de partage au travers de la sculpture.
« Je modèle l’argile, la terre. Il en existe une grande variété, de couleur et de textures différentes… Des rouges, vertes, blanches, noires, marron, saumon… Ces différentes terres sont nommées « grès, faïence, porcelaine » et cuisent à des températures différentes, et prennent différentes teintes à la cuisson ».
Ses pièces cuisent dans les fours à bois d’une briqueterie dans le Maine-et-Loire. Elle a besoin de peu de chose pour travailler, de l’argile, de l’eau, un plateau tournant, ses mains et quelques petits outils en bois ou en métal. Depuis quelque, et selon la demande, certaines pièces sont également faites en bronze.
Photographies de Gilles Bucaille
Le Pigeonnier du Domaine du Gasseau accueille lui, l’exposition photo « Tronches et trognes » ou la paréidolie de Gilles Bucaille. La paréidolie ? Que se cache-t-il derrière ce nom barbare que tout le monde connaît sans savoir le nommer. Ce n’est autre qu’une illusion d’optique qui consiste à associer une sollicitation visuelle informe et approximative à un élément clair et facilement identifiable, souvent une forme humaine ou animale !
Et si cette illusion n’est pas tout à fait ressemblante, elle inspirera souvent en nous une impression féerique ou fantastique, voire irréelle. Que la paréidolie soit visible dans la pierre, les « Tronches » ou dans le végétal les « Trognes », il s’agit à chaque fois de cette part d’imaginaire qui nous habite tous et qui nous lie malgré tout au réel. Voici donc un florilège d’un panthéon féerique, habité de créatures improbables aux profils disgracieux et déformés où chacun sollicitera de façon ludique sa propre imagination.
Un rocher à l’improbable silhouette humaine, une gorgone taillée dans l’écorce d’un arbre, il n’en faut pas plus pour nous plonger dans ce nouveau territoire de la paréidolie.
C’est au travers de ses photographies que Gilles Bucaille, graphiste de formation, qui réside en Sarthe depuis plus de vingt ans, nous invite dans un monde surprenant et insolite… Après « Barrières de Campagne », c’est avec la paréidolie qu’il nous fait découvrir le visible de l’invisible…