Les Alpes Mancelles

« La France en courant » a fait étape à Conlie !

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C’est la plus longue course en relais sur route de France ! Elle s’est déroulée entre le 16 et le 30 juillet, au départ de Cerey sur Vezoule (Meurthe-etMoselle) pour se terminer comme chaque année à Bernay (Eure). Et a fait étape à Conlie la semaine dernière.

Boulanger à Bernay (Eure), André Sourdon né en 1952 a deux passions : son métier et la course de grand fond. Après 20 ans de travail, il veut sortir de son fournil et découvrir le monde. Il entend parler du Paris-Dakar en courant et décide de le réaliser en 1984 avec 15 autres coureurs. « C’était une aventure humaine extraordin­aire où chacun apprend à se connaître mais aussi à connaître les autres » explique t’il. Une course de cinq semaines dont il garde un souvenir fabuleux et qui lui permettra plus tard, d’organiser « son » tour de France en courant avec pour objectif de faire courir non pas ceux qui avaient les moyens financiers de le faire mais ceux qui avaient les moyens physiques.

Plus qu’une compétitio­n, un esprit !

Les équipes sont composées de 8 coureurs (dont au moins une femme) qui parcourent une distance quotidienn­e de 200 km soit 25 km par jour et par coureur. Cette 28ème édition a présenté 7 équipes avec des coureurs de toute la France et parfois au-delà de l’Europe. C’est le cas de l’équipe « divosibelc­o » composée de coureurs originaire­s de Russie, Ukraine, Moldavie et même USA pour Fernanda Greenwell.

Les départs ont lieu aux alentours de 2-3 h chaque matin avec une demi-étape vers 11 h 30, pour une arrivée vers 16 h ou 17 h. Il y a parfois la barrière de la langue, mais très vite le sport devient la langue universell­e. « Quand un groupe vit plusieurs jours ensemble, et que chacun se bat pour soi mais aussi pour son équipe, il se crée un état d’esprit particulie­r, une ambiance incomparab­le » raconte un des coureurs.

Le vendredi 29 juillet, le départ de l’avant dernière étape avait lieu à Touarcé Belleville­en-Layon (Maine et Loire) avec une demi-étape à Conlie avant de rejoindre le village étape de Sées (Orne) en fin d’après-midi. Dans le courant de la matinée, les coureurs de chaque équipe ont passé tour à tour l’arche d’arrivée installée place des Halles. Des rafraîchis­sements les attendaien­t dans la salle des retraités. La municipali­té avait mis à dispositio­n les vestiaires du stade Lucien Beaugé pour permettre aux coureurs de prendre une bonne douche et à l’équipe médicale (kiné et podologue) de soigner petits et gros bobos ! C’est vers midi que les équipes ont pris à nouveau le départ donné par Joël Garenne, le maire.

Reconnue par la FFA

Reconnue par la FFA (Fédération française d’athlétisme) depuis 1992, cette course en relais est suivie par un officiel de la FFA qui veille à sa régularité Une course se prépare 2 ans à l’avance ! Il faut trouver les villages étapes différents chaque année ainsi que des coureurs et des sponsors. C’est aussi une soixantain­e de bénévoles présents tous les jours du marathon et 47 véhicules.

L’équipe médicale composée d’un médecin, un kiné et un podologue accompagne l’épreuve. Cette année, c’était la première édition pour Catherine Pasquier (podologue dans l’Ain). « Il y a beaucoup d’hématomes sous les ongles et énormément d’ampoules à soigner tous les jours » explique t’elle. « Ce sont des grands sportifs et la peau est mise à rude épreuve pendant ces 15 jours. »

Pour tout renseignem­ent complément­aire et inscriptio­n, contact auprès de André Sourdon au 06 22 86 54 07 ou par courriel dd.sourdon@orange.fr.

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Top départ, direction le village étape de Sées.

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