Les Alpes Mancelles

Rouessé-Vassé sur le pont ce week-end

Comice : 3 pages spéciales

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La commune de Rouessé-Vassé va accueillir le comice agricole du Pays de Sillé, les 17 et 18 août. Rencontre avec le maire, Joël Barrier, pour parler de l’événement et du village en général. Combien d’habitants y a-til à Rouessé-Vassé ?

826 habitants au dernier recensemen­t. Il y a une légère progressio­n. Nous faisons de notre mieux pour maintenir nos services de proximité dans le but de garder notre population.

Quels sont les arguments pour faire venir de nouveaux habitants ?

Nous avons une école, Le Rouessé’1, un multiservi­ces, un étang sympa non loin du centre-bourg, une situation géographiq­ue avantageus­e pour aller travailler par exemple à Sillé-le-Guillaume ou à Evron, une nature préservée.

Il fait bon vivre chez nous avec notamment une population désireuse de donner une image dynamique de Roussé-Vassé. Il reste quelques parcelles à vendre dans le lotissemen­t de La Vigne. On serait heureux de compléter ce secteur.

Comment va votre école ?

L’école va bien. Elle compte quatre classes avec le maintien des Temps des Activités Périscolai­res. Nous avons la chance car elle a une équipe enseignant­e stable et qui s’entend très bien. Elle propose tous les ans des classes de neige ou verte montrant ainsi son dynamisme. L’associatio­n des Amis de l’école donne beaucoup de son temps pour les enfants.

Comment se porte le tissu associatif sportif et culturel ?

Il est globalemen­t assez dynamique. C’est le cas par exemple de l’associatio­n Les Amis de l’école, le Comité d’animation, Mouvements-génération, l’associatio­n Conte enfanf’arts (atelier de théâtre animé par Gwenaëlle François), la pétanque et la pêche. Cette dernière organise, entre autres, une journée réservée aux Rouesséens. Il s’agit d’un moment privilégié pour se rencontrer notamment le midi autour d’un barbecue. Ça renforce le vivre ensemble. Nous avons besoin de ça dans nos petites communes.

Bien sûr, il y a le foot. Dès la rentrée, la fusion Sillé-RouesséVas­sé et Mont-Saint-Jean va évoluer sous les mêmes couleurs. Je pense que c’est positif de le faire maintenant avant d’y être obligé dans quatre ou cinq ans. Nos jeunes s’entraînent déjà ensemble. Ils sont copains aujourd’hui, il ne faut pas qu’ils deviennent adversaire­s demain. La guerre des clochers est finie. Il ne faut plus raisonner comme ça. Il faut désormais penser à jouer collectif sur l’ensemble de notre territoire.

C’est qui est important maintenant demeure que les trois communes continuero­nt à recevoir des matches les jours de compétitio­ns et que chacun continue à organiser des animations dans sa ville ou village pour continuer à faire tourner les commerces.

Comment va le commerce à Rouessé ?

Ça reste difficile en milieu rural, le potentiel est assez limité. Le conseil municipal est heureux d’avoir pu sauver la boulangeri­e. Notre nouveau boulanger qui vient de démarrer est satisfait de ses premières journées. Nous avons des échos favorables concernant la qualité de son pain et ses gâteaux. Je peux témoigner personnell­ement, son pain est bon. Bonne nouvelle, il a engagé une personne qui lui donne un coup de main le week-end.

Quant au Rouessé’1, côté bar, c’est difficile comme un peu partout. La partie restaurant prend de l’ampleur. Nous tenons à ce lieu de rencontre au coeur de notre village. Nous travaillon­s avec pour une partie de la cantine scolaire.

Quels sont les travaux les plus marquants depuis votre élection ?

La nouvelle équipe municipale a tout d’abord pris le temps de regarder comment fonctionne une mairie avant de lancer quoi que ce soit.

Nous avons refait la route c de Fay pour un montant de 50 000 euros. Nous finissons actuelleme­nt les trottoirs de la route de Vimarcé pour sécuriser le lotissemen­t de la Vigne. Des travaux sont en cours également dans ce même lotissemen­t. Ils concernent l’aménagemen­t des trottoirs. On a équipé en matériel, les services municipaux : achats d’un tracteur et d’un broyeur.

Vos projets ?

Nous avons beaucoup d’idées… Il faut parvenir à des consensus. La rénovation d’une la salle des fêtes qui n’est plus dans le coup s’impose. Selon une première étude, il faut entre 800 000 euros à 1 million d’euros pour avoir une salle top. Pas question pour nous de retenir ce projet trop ambitieux. Nous réfléchiss­ons à autre projet en y intégrant le déménageme­nt de la boulangeri­e qui viendrait alors à proximité de la salle polyvalent­e. Il ne faudra pas moins d’une enveloppe de 500 000 euros. C’est déjà plus raisonnabl­e. En tout cas, nous restons sensibles à l’idée de regrouper nos commerces, place de la Mairie. L’ensemble donnera une image dynamique de notre commune.

Que vous inspire l’accueil du Comice agricole cette année ?

Pour une commune, c’est un événement fédérateur formidable. Il révèle un potentiel humain qu’on ne soupçonne pas parfois. Les Rouesséenn­es et les Rouesséens ont tout de suite manifesté leur volonté d’accueillir et d’organiser dans les meilleures conditions possibles, cette grande fête du milieu rural.

Nous n’avons pas rencontré la moindre difficulté pour former une associatio­n. Elle a déjà fait preuve de dynamisme en organisant pour le compte du comice, une vente de vin, un spectacle comique et une balade gourmande.

Je pense qu’avec l’organisati­on du loto la veille du comice, l’associatio­n ne devrait pas être trop mal au niveau des finances. Bien sûr, si elle rencontrai­t des difficulté­s financière­s dues par exemple aux conditions climatique­s, la commune prendra les mesures nécessaire­s. Mais je suis confiant et j’invite le public du Pays de Sillé et des territoire­s voisins à venir vivre avec nous cette fête belle populaire qui se déroulera du côté du stade.

D’ailleurs, le conseil municipal tient à remercier Mme et M. Meffray pour le prêt de leur terrain.

Quel est le coût de ce comice ?

Un peu plus de 20 000 euros. C’est une belle somme collectée à force de travail et de solidarité. Merci à tous ceux qui ont oeuvré pour l’organisati­on d’un tel événement.

Propos recueillis par Chafik AOUNI

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Joël Barrier est lui-même agriculteu­r. Là, il est prêt à s’occuper de son foin.

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