Les Alpes Mancelles

« En faire son activité principale, c’est possible ! »

- (*) Données enregistré­es sur l’année 2014. Source : http:// www.fvd.fr/ Propos recueillis par Amélie Loho.

La vente à domicile est une activité en pleine expansion : 624 000 personnes l’exercent en France et génèrent un peu plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an*. Bougies, lingerie, bijoux… Le « shopping à la maison » continue de se faire la part belle auprès des consommate­urs. Trois questions à Natacha Bren, conseillèr­e depuis un an et demi, à l’initiative du salon de la vente à domicile et de l’artisanat, à Rouez, dimanche 11 septembre.

1. Pourquoi vous êtes vous orientée vers la vente à domicile ?

J’ai d’abord été cliente puis hôtesse avant de devenir à mon tour conseillèr­e à domicile. Pour moi, c’était l’opportunit­é de reprendre une activité profession­nelle et de rester un brin active durant mon congé parental. On est chez soi, on organise son propre planning en fonction des enfants, de la vie de famille… Il faut dire que c’est un complément de revenus qui est particuliè­rement prisé par les femmes. Ça permet d’arrondir les fins de mois !

Quand on pense à la vente à domicile, on a encore parfois l’image des réunions Tupperware des années 80. Qu’il s’agisse de cette marque ou d’autres enseignes, le concept a évolué. Il s’agit désormais d’ateliers. La cliente recherche une certaine proximité, un vrai dialogue avec une conseillèr­e près de chez elle. C’est avant tout l’occasion de passer un bon moment entre amies.

J’ai commencé par vendre des bougies Partylite, avant de rejoindre le pionnier Tupperware puis tout récemment, Marcus Spurway : des parfums fabriqués en France. En cumulant ces trois marques, j’aspire à en faire mon activité principale.

2. Qui peut devenir vendeur à domicile ?

Tout le monde ! Il n’y a pas de profil type. Évidemment, il faut avoir le sens du contact mais on nous prodigue une formation qui dure plusieurs jours voire plusieurs semaines selon l’entreprise. Et avec les supports, ça s’apprend très bien.

Le plus dur, c’est de constituer un réseau solide. Au début, il ne faut pas compter ses heures et donner de sa personne. Il faut de la persévéran­ce mais les perspectiv­es sont réelles, à condition de s’en donner les moyens. En faire son activité principale, c’est possible !

3. Vous organisez justement un salon pour promouvoir ce type de commerce…

Oui, ce dimanche, de 10h à 18h, à la salle des fêtes de Rouez. Quelques artisans se joignent à nous. Le salon a double vocation : nous faire connaître en redorant l’image de la vente à domicile. Mais aussi recruter.

Une quinzaine de conseillèr­es viennent présenter leur activité. Parfum, bijoux, mode, café, cosmétique­s, produits minceurs, lingerie, jouets coquins… Aujourd’hui la vente à domicile concerne tous les secteurs et tous les âges.

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Depuis le mois d’août, Natacha fait partie du réseau Marcus Spurway.

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