Ce qui a changé depuis janvier
Certains ont fermé, déménagé. D’autres se sont installés. Le point sur les commerces du centre-ville depuis janvier 2016.
« Fermé pour travaux », voilà ce que l’on peut lire dans la vitrine de l’épicerie Panier Sympa, rue de la Fontaine. Ouvert en mars dernier, le magasin est resté sans vie tout l’été. De quoi interroger… Contacté par téléphone, Codi France, spécialiste en distribution alimentaire, a confirmé la fermeture de l’enseigne suite à « une cessation de paiement. »
On peut y manger des burgers, c’est la spécialité de la maison, mais aussi s’octroyer une pause fraîcheur autour d’une salade. M’Burger a ouvert ses portes place Mendès-France au mois d’avril. Le premier du même mois, c’est WALSAM, au 10, rue de Wildeshausen qui s’installait. Une boutique un brin atypique dont les activités relèvent de la couture. Réparation de machines à coudre, broderie, impression multi-supports, lancement d’une marque de pyjamas…
Le restaurant célébrait son 20e anniversaire l’an dernier, La Toque des Coëvrons a fermé ses portes au 31 août dernier. Contactés par téléphone, les restaurateurs n’ont pas donné suite.
Le pressing des Coëvrons, relais colis, a quant à lui, déménagé. Quittant un local devenu exigu et difficilement accessible rue de la Fontaine, Annick Vannier est devenue propriétaire des murs, place du Pilori. Toujours en centre-ville donc.
Fiteco, cabinet d’expertise comptable, a lui fait un autre choix : celui de quitter le centreville pour déménager dans la zone du Bray.
Fermé depuis plusieurs mois, un ancien magasin de prêt-àporter situé rue de la Grande Cour, dans une rue adjacente à la médiathèque a trouvé un repreneur. C’est désormais une salle de sport qui occupe l’espace depuis le 5 septembre (lire ci-contre).
Le café-tabac de l’Europe, place Mendès-France, est lui à la vente. Christelle Renou qui avait pris ses quartiers avec goût au début de l’année cherche à céder son affaire. Et livre sans détour : « C’est un très beau commerce, qui fonctionne bien. Aujourd’hui, il m’est difficile d’assumer ce commerce tout en étant présente pour mes enfants. »