Les Alpes Mancelles

La commune mise sur ses jeunes

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Ce samedi 8 octobre, des personnali­tés, élus, enfants, enseignant­s, et habitants ont suivi la musique de Mont-Saint-Jean vers de nouvelles réalisatio­ns dans le village. Le city stade et la fresque de l’école.

La jeunesse a besoin d’être entendue et comprise

Daniel Lefèvre, maire, de la commune, après une longue séance de remercieme­nts adressés à toutes les forces présentes, a axé son discours sur « Cette jeunesse qui a besoin d’être entendue et comprise et pour laquelle notre rôle d’élus, est d’être à son écoute. Dans une commune comme la nôtre, il est important de faire confiance à nos jeunes et de tout faire pour créer avec eux du lien social. Il se crée, au fil du temps, avec notre environnem­ent au quotidien.

Le sport collectif est créateur et générateur de ce lien social et éducatif. C’est bien dans ce contexte que le conseil municipal a réfléchi et décidé de l’implantati­on du terrain multisport.

La constructi­on de ce terrain est le résultat d’une réelle volonté de la municipali­té d’offrir à nos jeunes un équipement sportif de qualité ouvert à tous, en accès libre ».

Ce projet a été mené à bien grâce à un travail collectif et chacun s’est montré indispensa­ble à son poste.

À ce titre, le premier magistrat de la commune, a remercié celles et ceux qui ont apporté leur soutien financier indispensa­ble pour ce projet. Il a cité

Françoise Dubois, députée, le Conseil Régional des Pays de la Loire représenté par Daniel Coudreuse avec le concours du Pays de la Haute Sarthe.

Daniel Lefèvre a également remercié tous ceux qui ont contribué à cette réalisatio­n : Bernard et Josiane Piquet qui ont cédé leur terrain, les entreprise­s locales qui ont préparé la plateforme : Bruno Tisonet et Pascal Lavalleur, de Mont-SaintJean et la Sarl Pelletier, de Silléle-Guillaume, sans oublier les agents communaux : Jean-Yves et Cédric et les élus et les jeunes de la commune qui ont donné un coup de main au sablage du terrain

« Quant à cette belle structure, informe le maire, on la doit à la Société TRANSALP, spécialisé­e dans les équipement­s sportifs ».

72 800 € TTC

Le coût total de cette réalisatio­n est de 72 800 € TTC financé par une aide parlementa­ire de 17 000 € octroyée par la députée Françoise Dubois et une subvention LEADER de 15 000 € accordée par la Région et dont l’obtention a été facilitée par l’instructio­n du Groupe d’Action Locale du Pays de la Haute Sarthe présidé par Fabienne Labrette-Ménager.

Le solde a été autofinanc­é par la commune.

« Le conseil municipal et moi-même sommes convaincus que ce terrain multisport contribuer­a à faire de nos jeunes de meilleurs citoyens et qu’il pourra aider à améliorer la vie de tout un chacun ».

Dans un deuxième temps, Daniel Lefèvre et les liens ont inauguré la fresque de l’école.

Une école vivante

Elle a été réalisée par les enfants de l’Ecole des 4 Saisons, avec les conseils de Stéphanie Renou, décoratric­e en peinture, et de Jean-Pierre Geslin, peintre en bâtiment, le tout sous le contrôle des enseignant­s : Tom Marchais, Gabrielle Zamarenno et David Boisramé, directeur.

« Cette fresque est le symbole d’une école vivante, en parfaite harmonie avec la nature et l’éducation de nos enfants.

Vous l’avez compris Mesdames et Messieurs les élus, nous voulons attirer votre attention sur le devenir de l’école en milieu rural.

Et comme vous le constatez, la présence des enfants montre que notre commune rurale est une commune vivante.

Commune vivante puisqu’elle s’intéresse aux jeunes et qu’elle met tous les moyens pour qu’ils s’y épanouisse­nt non seulement à l’école mais aussi avec les installati­ons que nous mettons à leur dispositio­n.

L’éducation de nos enfants à un coût, mais pas de prix

Commune vivante aussi parce qu’elle investit et le permis de construire affiché sur le portail de l’école montre tout l’intérêt que nous portons au maintien de nos classes. Ces travaux concernent la mise aux normes des toilettes et la constructi­on d’une salle de TA P temps d’activités périscolai­res.

Commune vivante encore parce qu’elle a une école vivante qui accueille 75 élèves et sert 6 600 repas par an, repas élaborés sur place par Kay Rutter qui leur cuisine des menus variés avec des produits locaux.

C’est vrai, l’éducation de nos enfants a un coût, mais elle n’a pas de prix et c’est pour cela que nous croyons à l’école publique rurale.

L’école en milieu rural, c’est plus qu’un modèle, c’est l’équilibre entre vie familiale et vie profession­nelle, ne coupons pas ce lien si précieux qui contribue à l’éducation de nos enfants et à leur épanouisse­ment ».

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