Les Alpes Mancelles

Le club veut étendre son cercle dans les Coëvrons

- Propos recueillis par Amélie Loho.

En neuf ans, le club des entreprene­urs des Coëvrons a franchi la barre des 25 membres. Hommes et femmes chefs d’entreprise défendent l’image d’un territoire économique­ment dynamique. Trois questions à François Rioult, directeur du site Emin Leydier, à Montsûrs. Le quadra n’est autre que le nouveau président du club.

1. Pourquoi avez-vous brigué la présidence ?

Hubert Le Chat, excellent en son poste depuis deux mandats, ne peut pas rempiler. C’est dans nos statuts.

En prenant la tête du site Emin Leydier, à Montsûrs, il y a quatre ans, ça me paraissait indispensa­ble d’intégrer le club en tant que membre. Le point fort du départemen­t, et des Coëvrons particuliè­rement, c’est cette dynamique industriel­le et commercial­e. Devenir partie prenante dans les échanges interentre­prises ou avec les élus est essentiel pour travailler sur l’attractivi­té du territoire.

La fonction était cohérente avec mon emploi du temps et mes objectifs. Il faut un président sur le papier mais dans le club, chacun à sa charge de travail. Et rappelons qu’Hubert Le Chat, reste vice-président.

2. Comment va le club, quels sont les projets cette année ?

Ce qui ressort du club, c’est un grand esprit de conviviali­té et on s’attache à le garder. Jusqu’alors, nous n’accueillio­ns que les entreprise­s industriel­les ou commercial­es de plus de 10 salariés. On a décidé de faire évoluer ces conditions. Sur le territoire, il y a des chefs d’entreprise qui se bougent, qui sont présents pour leurs salariés : cela peut être les grosses structures de demain. Chaque membre peut désormais jouer le rôle de parrain en invitant une société en devenir.

Les groupes de travail autour du business dating, des relations écoles-entreprise­s et des marchés publics continuent d’être au coeur de nos préoccupat­ions. Il existe des synergies entre les compétence­s des uns et des autres, a nous les mutualiser. S’ouvrir aux clubs voisins, dans le départemen­t et en Sarthe, fait partie des challenges de cette année. Plus on développe notre réseau, plus on devient influant dans la vie des territoire­s.

3. Une Maison de l’économie et de l’emploi devrait voir le jour à Evron, votre ressenti ?

On attend forcément tous quelque chose de cette création. Récemment, j’ai entendu quelqu’un partager une réflexion assez intéressan­te : quand on arrive dans une ville pour des vacances, on cherche l’office du tourisme. Lorsqu’il s’agit de trouver un emploi ou de créer une entreprise, on a indéniable­ment besoin d’une « maison de l’économie et de l’emploi ».

Du stage au CDI, bon nombre d’entreprise­s du secteur ont des besoins. J’ai moi-même rencontré des difficulté­s pour recruter de la main-d’oeuvre qualifiée en 2013/2014, parce qu’il n’y avait notamment, pas de relais de l’emploi sur le territoire.

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L’ensemble du bureau a été redistribu­é (lire page 23), François Rioult en a pris la tête.

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