Piacé retrouve son restaurant
Les Piacéens l’attendaient avec une impatience non feinte. Après une fermeture de 9 mois, le restaurant du village, les deux Renards, a fait une réouverture pleine de succès.
C’est Huguette Lérot qui reprend le flambeau et qui accueille les clients du lundi au vendredi. « Nous n’avons pas changé le caractère des Deux Renards. Notre restaurant est toujours un routier, idéalement placé sur l’axe Le Mans-Alençon. Le parking poids-lourds à proximité est un avantage indéniable pour accueillir les chauffeurs les midis et soirs. C’était un rêve d’avoir un restaurant de ce type.
Je suis heureuse d’arriver ici où l’accueil que l’on nous a réservé a été super. »
Tout est fait maison
Les clients sont au rendezvous et en redemandent. La municipalité et les associations du village ont déjà fait appel à Huguette pour organiser différentes manifestations. Pourtant, il n’a pas été facile de trouver du personnel.
« À l’heure ou l’on parle de taux de chômage, nous avons mis beaucoup de temps pour trouver des professionnels en local. Nous avons fait appel à Pôle Emploi, mais cela n’a pas porté ses fruits. C’est tout naturellement que nous nous sommes tournés vers un cuisinier plus jeune, et nous avons pris une serveuse en apprentissage. Notre cuisinier s’en sort très bien, et tous les plats, des entrées aux desserts, sont fait maison. »
La recette fonctionne, puisque l’équipe est dynamique et les retours sur la qualité des 2 Renards sont positifs. Huguette Lérot a vécu quelques années à la Réunion, elle y a même rencontré son compagnon, Mario. C’est pourquoi un plat créole est à la carte tous les jeudis, modérément épicé pour ne pas choquer nos papilles européennes. C’est en tout cas une bonne adresse où il fera bon se restaurer en semaine.
Le saviez-vous ?
Pourquoi cette enseigne des Deux Renards ? Quand l’établissement s’est ouvert, 30 années en arrière, le propriétaire de l’époque n’avait pas trouvé de nom. Un des 1ers clients est venu pour se désaltérer et était fier de dire qu’il avait deux renards dans sa gibecière. Cela a été comme un déclic. Le pro- priétaire décide d’appeler son restaurant, Les Deux Renards. Depuis, le restaurant n’a jamais changé de nom.