Souvenir et recueillement
Presque un siècle nous sépare du jour où, enfin, la boucherie sanglante de 14/18 prenait fin.
En ce jour de Fête nationale, les Français, mais aussi les pays participants à ce conflit sont appelés à se souvenir et à rendre hommage.
C’est en centaines de millions que se comptent les pertes civiles et militaires dans les pays engagés dans les guerres depuis 1914. Sans compter les morts découlant de ces sinistres conflits.
L’Armistice 1 918 sera signé à l’intérieur du wagon-restaurant d’un train français, stationné dans une clairière de la forêt de Compiègne, fameux wagon de commandement du Maréchal Foch. Le véhicule sera par la suite transformé en musée. Détruit au cours des bombardements de 1944-1945 (Adolf Hitler l’avait fait transporter à Berlin entretemps et y avait même fait signer la capitulation de la France !) Il a été reconstitué.
Aujourd’hui, 98 ans après, il reste à notre charge le devoir de penser et de faire penser, produire de la pensée vivante, transmettre le souvenir en y posant les mots d’aujourd’hui pour les nouvelles générations.
Une leçon apprise par coeur ne remplacera jamais la pensée qui produit la réflexion et permet de comprendre. Alors il faut en parler, expliquer à nos enfants, leur montrer ces monuments que l’on fleurit certains jours.
C’est derrière la musique que le maire de Mont-Saint-Jean, Daniel Lefèvre, entouré d’enfants et d’habitants, s’est rendu devant le monument aux morts. Après le dépôt de la gerbe et le discours du secrétaire d’état, l’interminable appel des noms des enfants de Mont-Saint-Jean « morts pour la France », ne laisse aucun doute sur le nombre de veuves, d’orphelins, sur la somme de malheur, de chagrin et de désespoir, engendrés par cette première guerre mondiale.