« Une usine à gaz qui va générer de l’impôt »
En ce début d’année, Jean-Louis Breton ne mâche pas ses mots. Celui dont le conseil municipal s’est toujours opposé à la fusion des communautés de communes des Alpes Mancelles, du Pays Belmontais et des Portes du Maine Normand fait savoir ses inquiétudes.
La nouvelle communauté de communes est effective depuis le 1er janvier mais l’édile d’Asséle-Boisne demeure réfractaire à l’idée. La raison ? « Avec 40 communes et 55 délégués, c’est une usine à gaz qui va générer de l’impôt. Ce n’est pas le Pays Belmontais lui-même qui me pose problème… Nous avons appris à travailler à 12, passer à 40 est simplement une idiotie. On risque d’y perdre notre identité et notre pouvoir de décision.
Assé-le-Boisne bénéficiera de deux représentants mais beaucoup de petites communes n’auront qu’un seul siège. Cette nouvelle organisation va considérablement éloigner les citoyens des décisionnaires », regrette-t-il vivement. Et de nuancer : « je ne suis pas contre le fait d’unir nos forces, à terme un rapprochement avec Sougéle-Ganelon est sans doute envisageable mais contre le fait qu’on nous impose cette nouvelle structure, démesurée. »
L’école comme priorité
2016 aura été rythmée par une succession de travaux liés à l’accessibilité, l’aménagement du parking de la salle polyvalente et la réfection de sa toiture. Son équipe a fait le choix de rester prudent pour 2017 « en attendant de voir comment fonctionne la nouvelle intercommunalité. »
La sécurisation des trois entrées du bourg sur les D 21 et D 106 et D106 bis devrait occuper une bonne place des conseils municipaux cette année, côté investissement. Autre dossier « récurrent », le SIVOS occasionne de « grosses inquiétudes » pour les élus asséens. « Nous discutons avec le SIVOS Saint-Georges/Saint-Paul pour faire front. »
Amélie Loho.