Prison ferme pour l’un des condamnés
Trafic de stupéfiants à Fresnay
Depuis trois mois, les gendarmes de Fresnaysur-Sarthe enquêtaient sur un trafic local de produits stupéfiants. L’enquête qui visait au départ deux jeunes Fresnois majeurs de 18 ans, consommateursrevendeurs de résine de cannabis, a permis de confondre deux autres individus acteurs dans le trafic d’herbe et de résine de cannabis.
Une arme de poing retrouvée
Programmées le 8 février par les militaires de la communauté de brigades de Oisseau-Le-Petit, renforcés par le PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) et la brigade des recherches de Mamers, ainsi qu’une équipe cynophile, les interpellations des mis en cause, ont permis d’effectuer des perquisitions au cours desquelles il a été découvert : 70 grammes de résine de cannabis, 120 grammes d’herbe, 400 € en numéraire et autres objets servant au trafic, dont quatre téléphones, balance et une arme de poing.
Après deux jours de garde à vue, les quatre mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République du Mans pour les faits d’usage, acquisition, détention, transport et vente ou cession illégale de produits stupéfiants.
Prison ferme pour Fabian Morel
Trois d’entre eux, des hommes âgés de 18 à 23 ans au casier judiciaire vierge, ont reconnu les faits. Ils ont été jugés selon la procédure du « plaidercoupable » et ont écopé respectivement de 12, 6 et 5 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.
Fabian Morel, le quatrième individu âgé de 27 ans, déjà connu de la justice - condamné neuf fois -, ne reconnaissant pas avoir participé au réseau, mais étant propriétaire de l’arme découverte dans une valise ou se trouvait également l’herbe de cannabis, a été jugé vendredi devant le tribunal correctionnel. Il s’est vu condamné à 6 mois ferme d’incarcération et conduit immédiatement à la maison d’arrêt de Coulaines.
Durant les deux jours de garde à vue, les enquêteurs ont également entendu 22 consommateurs, clients du réseau, tous habitants de Fresnay ou des communes voisines, qui feront l’objet de poursuite pénale pour acquisition et usage de produits stupéfiants.