Le garage va s’implanter à Saint-Ouen
Renault Fresnay
Retour à la salle Gilbert Chauveau pour le deuxième conseil communautaire de la CDC Haute Sarthe Alpes Mancelles. Une séance de nouveau consacrée à la mise en route de la naissante entité avant d’entrer dans le vif des sujets. Morceaux choisis.
Fresnay-sur-Sarthe. Lors du premier conseil communautaire, mi-janvier, les élus avaient procédé à l’élection du président, en la personne de Philippe Martin, et des 10 viceprésidents. Restait à constituer les commissions, ce mardi 14 février. Une répartition décidée en coulisses qui n’a suscité que peu de modification lors du conseil. Tourisme, finances, patrimoine, santé… Avec une moyenne de 25 membres par instances, les réunions s’annoncent ardues, et peut-être, plus longues que prévues. Mais Philippe Martin n’a cessé de le justifier lors de la séance : « chaque territoire sera représenté. »
Seule petite « anomalie » au tableau, l’absence de Fabienne Labrette Ménager, présidente de Sarthe Habitat au sein de la délégation éponyme. Interrogée sur la question, le maire de Fresnay a expliqué ne pas vouloir « être juge et partie » préférant se recentrer sur « les finances et la Clect. »
« Tout ce qui a été engagé sera maintenu »
L’ordre du jour s’est ensuite résumé à peau de chagrin. Les délibérations suivantes ont surtout concerné la représentation de la communauté de communes au sein des instances extérieures. Et c’est la désignation des délégués au syndicat mixte Sarthe Numérique qui a ouvert un semblant de débat. Sur ce dossier, seule l’ex-communauté de communes des Alpes Mancelles est engagée. « Nous avions contractualisé avec le Département, qu’en est-il avec la nouvelle intercommunalité ? Les contrats deviennent-ils caducs ? », s’est interrogée Fabienne Labrette-Ménager. « Tout ce qui a été engagé sera maintenu en 2017 », a (r) assuré Philippe Martin. Réaction immédiate de la maire de Fresnay : « Ce n’est pas seulement 2017 qui compte, c’est l’après. Nous ne devons pas prendre de retard sur ces questions. » Affaire à suivre donc.
Autre point discuté, la suppression des budgets annexes de l’école de musique et Déclic qui seront désormais imputés au budget général. Pour Louis d’Angleville, maire de Douillet : « Il faut qu’ils restent indépendants. C’est idiot de les supprimer. » Sentiment visiblement partagé par Lionel Goyer, maire de Saint-Christophe-duJambet qui s’est lui aussi positionné contre.
Le reste de la soirée a tourné, pour l’essentiel, autour de réglages de mise en route. En mode diesel. Avec encore beaucoup de choses à clarifier. Preuve en est, la stupéfaction non dissimulée d’un élu belmontais en découvrant le projet fresnois de construction de 15 logements à destination des seniors. « On ne vous a pas fait un bébé dans le dos, le dossier remonte à plusieurs années », a plaisanté Philippe Rallu le soir même de la Saint-Valentin.
Renault s’implante à St-Ouen-de-Mimbré
Ceci étant dit, la CDC a aussi acté la vente de deux parcelles, soit quelque 6 500m2 au prix de 5€ le m2, situées dans la zone de la Promenade à St-Ouen-deMimbré. Ce n’est autre que le garage Renault, avec qui l’exCDC des Alpes Mancelles avait noué des contacts depuis 2013, qui va s’implanter en entrée de zone. Celui-là même qui a pignon sur rue, face au siège de la nouvelle CDC à Fresnay. Une « aubaine » pour la collectivité qui voit cette installation comme « un produit d’appel pour le reste de la zone », dixit le président Philippe Martin. Rappelons que la zone artisanale, débutée il y a une quinzaine d’années, reste encore peu exploitée aujourd’hui.