Les Alpes Mancelles

Le Comité des fêtes à l’heure des années 80 !

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Il n’est pas aisé d’animer les petites communes. Très souvent, une petite poignée d’âmes dévouées se décarcasse pour donner une image positive de leur commune. C’est le cas à Pezé-le-Robert où se mijote une belle soirée des années 80. Entretien avec la présidente MarieNoëll­e Harouard et la secrétaire Anita Berger.

1. Qu’est ce qui vous a incité à prendre des responsabi­lités au sein du bureau ?

Marie-Noëlle Harouard : Je suis à Pezé-le-Robert depuis 30 ans et j’ai fréquenté le comité des fêtes local plusieurs années. Avant que je ne prenne la présidence, il y avait des tensions au comité… Il fallait que ça change. Un comité d’animation doit être cool, c’est un lieu de rassemblem­ent et de propositio­ns pour aider les habitants à mieux se connaître et vivre ensemble. C’est un moyen de dynamiser la campagne en y mettant de l’ambiance. C’est difficile mais il ne faut pas céder au découragem­ent.

Anita Berger : Ça ne fait que deux ans que je suis à Pezé-leRobert et le comité des fêtes est un lieu qui permet de connaître des gens. Auparavant, j’étais 12 ans durant adhérente dans un comité des fêtes dans la région de Tours. Lors de la constituti­on du bureau du comité de Pezé, la secrétaire avait donné sa démission. Je me suis présentée pour la remplacer. J’étais seule en lice pour ce poste. Ce qui est rassurant c’est que personne n’a voté contre moi. C’est déjà ça !

2. Vous êtes confrontée­s à quelles difficulté­s pour animer le village ? Combien d’adhérents et de personnes au bureau ?

Nous sommes une vingtaine d’adhérents et 4 dirigeants au bureau. Notre plus grande difficulté est de trouver de jeunes bénévoles. Toutes les bonnes âmes seront les bienvenues. Il faut savoir que nous ne demandons aucune cotisation. Puis, nous payons un coup après chaque réunion !

Nous sommes parfois confrontée­s à un brin de méchanceté gratuite et à des critiques injustifié­es. Elles sont très souvent issues de ceux qui ne font rien. Les adeptes de « il faut que », « il y a qu’à », « il ne fallait pas faire comme ça » sont nombreux. On fait avec ! Par ailleurs, on voudrait une participat­ion plus importante de la population de Pezé à nos manifestat­ions. « Les hors commune » sont souvent très largement majoritair­es à nos manifestat­ions. Nous, nous voulons faire bouger les gens de notre village. On entend régulièrem­ent les gens dire ça ne bouge pas dans le patelin, mais quand nous organisons des manifestat­ions, ceux-là, nous ne les voyons jamais.

3. Quelles sont vos plus marquantes manifestat­ions en 2017 ?

Nous organisons une soirée dansante sur le thème des années 80. Elle aura lieu, le samedi 1er avril 2017, à la salle MauriceTer­meau, à Sillé-le-Guillaume. Notre salle de Pezé ne peut pas accueillir plus de 100 personnes. Nous espérons mobiliser quelque 300 personnes contre 170 l’an dernier. Jean-Noël Faure, bien connu dans la région, assurera l’ambiance.

Avant d’envahir la piste, nous proposeron­s une paella géante préparée en direct au prix de 19 euros par personne et 9 euros par enfant de moins de 12 ans ou assiette anglaise. Pour tous renseignem­ents et réservatio­ns, téléphonez au 06 24 92 33 58 ou 06 22 04 20 64 (heures repas) avant le 15 mars 2017. Il y aura également une permanence à l’ancienne école de Pezé, le samedi 4 mars, de 10h à 12h.

Nous mettrons en place un concours de pétanque et notre rando-repas en octobre. Nous reviendron­s dessus dans les colonnes des Alpes.

Propos recueillis par Chafik AOUNI

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La présidente Marie-Noëlle Harouard (à gauche) et Anita Berger (secrétaire) veulent faire bouger leur village.

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